Reclamera Dieu de realiser lâimpossible. Voici desormais la marche a suivre pour demander a Dieu de realiser lâimpossible pour vous : Cela reste evidemment fondamental dans un premier lieu dâavoir la foi. Pour i§a, lisez le livre sacre de ce religion et suivez 1 modele qui vous guidera sur le droit chemin, ce modele devra etre un
Question RĂ©ponse S'attendre Ă Dieu est difficile ; parfois, cela semble mĂȘme impossible. Nous voulons que les choses se produisent en notre temps, selon nos projets ; mais ce n'est pas ainsi que Dieu fonctionne et si nous nous attendons Ă cela, nous serons déçus. Dieu voit les Ă©vĂ©nements de la vie de plus haut et sa perspective, ses plans et ses desseins sont saints et parfaits, tout comme lui-mĂȘme est saint et parfait. Le Psalmiste a Ă©crit Les voies de Dieu sont parfaites. » Psaume Si les voies de Dieu sont parfaites », alors nous croyons que tout ce qu'il fait est Ă©galement parfait, ainsi que le moment qu'il choisit pour le faire. Comprendre cela nous aide Ă nous attendre Ă Dieu, mĂȘme avec joie. Les promesses de Dieu Ă ce sujet sont claires si nous nous attendons Ă Dieu, il renouvellera nos forces ĂsaĂŻe Cependant, nous sommes des hommes et vivons dans une culture du tout, tout de suite, voire dĂ©jĂ hier. C'est pour cela que s'attendre Ă Dieu est difficile. Parfois, les priĂšres que nous apportons Ă l'Ăternel des armĂ©es sont exaucĂ©es immĂ©diatement, ce qui nous encourage Ă lui faire confiance ; mais d'autres fois, le Seigneur Ă©prouve notre foi et c'est lĂ que nous luttons le plus et nous demandons s'il Ă©coute vraiment nos priĂšres. L'ApĂŽtre Paul exhorte les croyants de l'Ă©glise de Philippes Ă ne s'inquiĂ©ter de rien Philippiens car l'inquiĂ©tude est un signe de manque de foi, qui blesse le cĆur de Dieu, non seulement parce qu'il veut que nous ne nous inquiĂ©tions de rien, mais aussi parce qu'il comprend que nos inquiĂ©tudes traduisent notre comprĂ©hension incomplĂšte de qui il est. Un aspect crucial de la nature et du caractĂšre de Dieu et son seul attribut qui nous permette de nous attendre Ă lui patiemment et avec une parfaite confiance est sa souverainetĂ©. Dieu a le contrĂŽle absolu et total sur toute crĂ©ature, Ă©vĂ©nement et circonstance, Ă chaque instant de l'histoire. Il n'est soumis Ă rien, influencĂ© par rien, absolument indĂ©pendant. Il fait ce qui lui plaĂźt, comme cela lui plaĂźt. Rien ne peut s'opposer Ă lui Je rĂ©vĂšle dĂšs le dĂ©but ce qui doit arriver, et longtemps Ă l'avance ce qui n'est pas encore mis en Ćuvre. Je dis Mon projet se rĂ©alisera et je mettrai en Ćuvre tout ce que je dĂ©sire. » » ĂsaĂŻe Une fois que nous avons compris cela, nous attendre Ă notre Dieu parfait, qui agit au bon moment, nous apprend non seulement la patience, mais aussi la confiance. English Retour Ă la page d'accueil en français Pourquoi est-ce si difficile de s'attendre Ă Dieu ?
Commentdemander Ă Dieu de rĂ©aliser lâimpossible ? Il enseigne le merveilleux potentiel spirituel de la priĂšre de 11 h Ă 15 h. Mais aussi le pouvoir explosif de la louange, de la priĂšre et du jeĂ»ne. Le feu des anges, lâEsprit et le feu de Dieu jouent leur rĂŽle dans la guerre contre le royaume des tĂ©nĂšbres. Comment prier pour attirer lâamour ?
Dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus laĂŻque, de nombreuses personnes aujourdâhui, en particulier celles qui frĂ©quentent lâĂ©cole publique ou lâenseignement supĂ©rieur, subissent une pression intense pour rejeter la croyance en Dieu. Dans la plupart des collĂšges et des universitĂ©s, surtout dans le monde occidental, un grand nombre de jeunes hommes et de jeunes femmes initialement convaincus de lâexistence de Dieu finissent par la nier. Ils ne sont pas prĂ©parĂ©s au dĂ©ferlement dâarguments donnĂ©s dans les manuels scolaires et les cours dispensĂ©s par des enseignants athĂ©es et agnostiques. Que peut-on faire pour Ă©viter ces rĂ©sultats tragiques ? Il existe un Ă©lĂ©ment fondamental, pour vous et vos enfants. Cet Ă©lĂ©ment est de vous informer et de vous munir dâarguments et de rĂ©ponses pour contrer les atteintes Ă la croyance en Dieu quâils rencontreront. Que montrent les preuves ? Ironiquement, Ă mesure que les dĂ©couvertes scientifiques progressent, les preuves de lâexistence de Dieu se sont renforcĂ©es au lieu de sâaffaiblir, bien que la plupart des mĂ©dias et des Ă©tablissements dâenseignement ne lâadmettent pas. Une exception est un article rĂ©cent paru dans la page dâopinion du New York Times, dans lequel Ross Douthat dĂ©fend lâidĂ©e quâil y a dâimportantes maniĂšres par lesquelles les progrĂšs de la science et lâexpĂ©rience de la modernitĂ© ont renforcĂ© les raisons de prendre en considĂ©ration lâidĂ©e dâun Dieu » A Guide to Finding Faith, [Un guide pour trouver la foi], le 14 aoĂ»t 2021, nous mettons en italique. Il explique Le grand projet de la physique moderne, par exemple, a conduit Ă spĂ©culer sur lâexistence de multivers univers multiples il existerait une multitude dâunivers, dont lâun serait celui oĂč nous vivons. Ce grand projet a en partie confirmĂ© Ă plusieurs reprises lâĂ©trange adĂ©quation de notre Univers Ă la vie humaine. Si la science a discrĂ©ditĂ© certaines idĂ©es spĂ©cifiques sur la façon dont Dieu a structurĂ© le monde naturel, elle a aussi rĂ©vĂ©lĂ© la beautĂ© mathĂ©matique des lois physiques, leur rĂ©glage Ă©vident en faveur de lâĂ©mergence de la vie, et nous donne une idĂ©e beaucoup plus prĂ©cise quâelle ne lâĂ©tait pour les gens, il y a 500 ans. » Le Dr Stephen Meyer, pionnier de lâIntelligent Design, dont il est question ailleurs dans ce numĂ©ro, ajoute Les dĂ©veloppements majeurs de la science au cours des cinq derniĂšres dĂ©cennies convergent fortement dans la direction du thĂ©isme. La science, quand elle est pratiquĂ©e correctement, pointe vers Dieu. » citĂ© par Lee Strobel, The Case for a Creator, 2004, p. 77. Il est vital dâavoir foi en lâexistence de Dieu HĂ©breux 116. Toutefois il ne sâagit pas dâune foi aveugle, mais dâune foi fondĂ©e sur des preuves Ă©videntes de la crĂ©ation tout autour de nous Romains 120. Les scientifiques peuvent hĂ©siter Ă lâadmettre, mais ils ont de plus en plus de mal Ă nier lâimage globale dâun univers soigneusement conçu et dĂ©terminĂ©. Ell a publiĂ© un livre plus rĂ©cent en 2020 intitulĂ© Proofs of God A Conversation Between Reason and Doubt Prouver Dieu une conversation entre la raison et le doute. Bien quâil ait Ă©tĂ© Ă©crit pour les adolescents et les jeunes adultes, ses arguments clairs et convaincants en faveur dâun CrĂ©ateur sont vivement recommandĂ©s Ă tous. Les preuves de la crĂ©ation intelligente ne cessent de sâaccumuler. Nous allons examiner ici sept dĂ©couvertes scientifiques qui prouvent lâexistence de Dieu. 1. La science a dĂ©couvert de nombreuses preuves que lâUnivers a eu un commencement. Il y a 100 ans, le consensus scientifique Ă©tait que lâUnivers Ă©tait Ă©ternel. Cette idĂ©e commença Ă sâeffilocher suite aux implications de la thĂ©orie de la relativitĂ© dâAlbert Einstein en 1916, oĂč ses Ă©quations indiquaient un univers en expansion. Cependant, celui-ci nâaimait pas ce rĂ©sultat, et par consĂ©quent, il ajouta une constante Ă son Ă©quation annulant ainsi lâexpansion de lâUnivers. Plus tard, il admit que cela avait Ă©tĂ© la plus grosse erreur mathĂ©matique de sa vie. Puis, en 1929, lâastronome Edwin Hubble affirme avoir vu des galaxies en expansion vers lâextĂ©rieur, ce qui signifie quâelles avaient Ă©tĂ© beaucoup plus proches les unes des autres dans le passĂ©. Einstein, intriguĂ©, voulut voir les preuves par lui-mĂȘme et en 1931, il se rendit Ă lâobservatoire du Mont Wilson Ă Los Angeles, en Californie. Einstein regarda Ă travers le tĂ©lescope, examina les preuves et conclut Je vois maintenant la nĂ©cessitĂ© dâun commencement. » Ce fut le dĂ©but dâun changement dans lâattitude des scientifiques Ă lâĂ©gard du cosmos. Chaque annĂ©e nous apporte de nouvelles preuves scientifiques qui nous Ă©merveillent, des faits pour lesquels il nây a essentiellement aucune explication sans un Dieu, aucun moyen crĂ©dible de dâexpliquer cette merveille. Des dĂ©cennies plus tard, en 1965, deux scientifiques amĂ©ricains dĂ©tectĂšrent les vestiges de lâexplosion initiale dâĂ©nergie de lâĂ©vĂ©nement crĂ©ateur gĂ©nĂ©ralement appelĂ© Big Bang ». Ils reçurent tous deux le prix Nobel de physique. Lâun dâentre eux, Arno Penzias, dĂ©clara plus tard Les meilleures donnĂ©es que nous avons [sur le Big Bang] sont exactement ce que jâaurais prĂ©dit si je nâavais rien dâautre Ă ma disposition que les cinq premiers livres de MoĂŻse, les Psaumes et la Bible dans son ensemble. » Clues to Universe Origin Expected, [Des indices auxquels on sâattendait quant Ă lâorigine de lâUnivers] The New York Times, 12 mars 1978, p. 1. Avec les preuves dont nous disposons, ce qui est Ă©crit dans GenĂšse 11 a vĂ©ritablement choquĂ© de nombreux scientifiques par son exactitude Au commencement, Dieu crĂ©a les cieux et la terre ». Il est dit ici que lâUnivers de matiĂšre et dâĂ©nergie est apparu Ă un certain moment dans le temps et que tout a Ă©tĂ© créé par un CrĂ©ateur suprĂȘme qui existait avant tout cela. CâĂ©tait une Ă©norme preuve de lâexistence de Dieu, sans rĂ©elle explication alternative pour un univers qui, selon la physique moderne, est apparu Ă partir de rien. 2. La science a dĂ©couvert que lâUnivers est prĂ©cisĂ©ment rĂ©glĂ© pour la vie Il y a presque 50 ans, en 1973, le physicien Brandon Carter dĂ©couvrit que les constantes ou lois indĂ©pendantes de la physique ont en commun une caractĂ©ristique trĂšs inhabituelle elles ont prĂ©cisĂ©ment les valeurs nĂ©cessaires pour Ă©tablir et maintenir un univers capable de produire la vie. Il sâagit dâune autre preuve Ă©norme et pratiquement incontestĂ©e dâun univers soigneusement conçu. Les scientifiques dĂ©couvrirent quelques 30 constantes ou lois de la physique qui rĂ©gissent lâUnivers. Toutes ces lois nâont aucun rapport entre elles et sont pourtant finement ajustĂ©es dans des proportions incroyables pour rendre la vie possible. Les preuves indiquent que quelquâun » a passĂ© beaucoup de temps Ă rĂ©gler toutes ces lois pour quâelles fonctionnent Ă lâunisson. Fait remarquable, la Bible rĂ©vĂ©la cette vĂ©ritĂ© bien avant quâaucun scientifique ne dĂ©couvre ces faits. Comme le dit JĂ©rĂ©mie 3325, Mais voici ce que je dĂ©clare Jâai fait un pacte avec le jour et la nuit ; jâai imposĂ© mes lois au ciel et Ă la terre. » Version Bible Français Courant 3. Les scientifiques ne peuvent pas expliquer lâorigine de la vie et de son code gĂ©nĂ©tique en dehors dâun CrĂ©ateur. Contrairement Ă ce que beaucoup ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă croire, les scientifiques nâont aucune explication rĂ©aliste de la façon dont la vie est apparue. MĂȘme le cĂ©lĂšbre athĂ©e et Ă©volutionniste Richard Dawkins a admis, concernant lâapparition de la vie, que personne ne sait comment cela sâest produit » Climbing Mount Improbable, 1996, p. 282. En outre, lâun des dĂ©couvreurs du code de lâADN, lâathĂ©e Francis Crick, fit cette conclusion Tout homme honnĂȘte, dotĂ© de lâensemble du savoir auquel nous avons accĂšs aujourdâhui, ne peut pas vraiment faire plus quâadmettre que lâorigine de la vie semble, pour le moment, ĂȘtre une sorte de miracle, Ă©tant donnĂ© le nombre incroyable de conditions qui doivent ĂȘtre satisfaites pour que cette vie apparaisse. » Life Itself Its Origin and Nature, 1981, p. 88. Au cours des 60 derniĂšres annĂ©es, les biologistes dĂ©couvrirent que la vie commença avec une Ă©norme quantitĂ© dâinformations prĂ©cises dĂ©jĂ intĂ©grĂ©es dans la cellule. Le gĂ©nome humain Ă lui seul contient environ 3 milliards de lettres gĂ©nĂ©tiques suffisamment arrangĂ©es pour donner des instructions Ă la cellule. De plus, les scientifiques nâont jamais trouvĂ© de matiĂšre inorganique pour crĂ©er un systĂšme dâinformations codĂ©es et la machinerie pour lâinterprĂ©ter. Depuis les cellules les plus primitives jusquâaux ĂȘtres humains, tous possĂšdent le mĂȘme systĂšme dâexploitation de base dâune complexitĂ© Ă©poustouflante, avec des codes, des Ă©metteurs et des rĂ©cepteurs qui fonctionnent tous ensemble. En outre, la question de lâorigine de la vie nous rappelle un peu un paradoxe bien connu Quâest-ce qui est apparu en premier lâĆuf ou la poule ». Dans ce cas, pour que la vie apparaisse, il faut avoir Ă la fois le code gĂ©nĂ©tique complet et les protĂ©ines â les piĂšces de la machine â qui lisent le code et construisent de nouvelles protĂ©ines. Sans le code, vous ne pouvez pas construire de protĂ©ines et sans protĂ©ines, vous ne pouvez pas traiter le code. Alors comment les deux ont-ils pu apparaĂźtre en mĂȘme temps ? 4. La science a prouvĂ© que la vie biologique fonctionne grĂące Ă des millions de machines robotisĂ©es » programmĂ©es de maniĂšre sophistiquĂ©e. Pour illustrer et comprendre ce qui se passe Ă lâintĂ©rieur dâune cellule, le mieux est de sâimaginer une grande ville grouillante de vie et de mouvement. Le biochimiste Michael Denton dĂ©crit la cellule de cette façon Pour saisir la rĂ©alitĂ© de la vie telle quâelle a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par la biologie moderne, il faudrait agrandir la cellule 1 milliard de fois jusquâĂ ce quâelle atteigne un diamĂštre de 20 km et ressemble Ă un aĂ©ronef gĂ©ant assez vaste pour recouvrir une grande ville comme Londres ou New York. On dĂ©couvrirait alors un objet dâune complexitĂ© et dâune finalitĂ© adaptative sans pareil [âŠ] Toutes sortes de machines semblables Ă des robots se prĂ©senteraient Ă nos regards dans toutes les directions. On remarquerait que les plus simples des composantes fonctionnelles de la cellule, les molĂ©cules de protĂ©ines, sont des piĂšces de machinerie molĂ©culaire dâune Ă©tonnante complexitĂ©, chacune composĂ©e de 3 mille atomes disposĂ©s selon une configuration spatiale tridimensionnelle hautement organisĂ©e [âŠ] On sâĂ©tonnerait dâautant plus en regardant les Ă©tranges et significatives activitĂ©s de ces machines molĂ©culaires bizarres, en particulier aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© que, malgrĂ© toutes les connaissances que nous avions accumulĂ©es sur la physique et la chimie, la tĂąche de concevoir un tel systĂšme molĂ©culaire â câest-Ă -dire une seule molĂ©cule de protĂ©ine fonctionnelle â serait au-delĂ de nos capacitĂ©s. » Evolution A Theory in Crisis, [LâĂvolution une thĂ©orie en crise], 1986, p. 329. Câest pourquoi les biochimistes ont du mal Ă croire et Ă expliquer que lâĂ©volution aveugle puisse construire une telle machine et faire en sorte que toutes les piĂšces fonctionnent ensemble dĂšs le dĂ©part. En outre, pour que le corps humain continue de fonctionner, les biologistes calculent quâ environ 330 milliards de cellules sont remplacĂ©es chaque jour, ce qui Ă©quivaut Ă environ 1 % de toutes nos cellules. » Mark Fischetti, Our Bodies Replace Billions of Cells Every Day, [Nos corps remplacent des milliards de cellules chaque jour], Scientific American, 1er avril 2021. Depuis les cellules les plus primitives jusquâaux eÌtres humains, tous posseÌdent le meÌme systeÌme dâexploitation de base dâune complexiteÌ eÌpoustouflante. Nous considĂ©rons la vie comme allant de soi, » ajoute Douglas Ell, car elle est partout. Notre planĂšte est envahie de machines biologiques. Il existe au moins 10 millions de types espĂšces diffĂ©rents de machines ; certains estiment que des dizaines de millions dâautres types espĂšces nâont pas encore Ă©tĂ© dĂ©couverts [...] Des systĂšmes coordonnĂ©s permettent aux baleines bleues de plonger Ă des milliers de mĂštres sous le niveau de la mer sans ĂȘtre Ă©crasĂ©es et de braire des chants complexes qui traversent les ocĂ©ans. Dâautres systĂšmes permettent aux abeilles dâexĂ©cuter une danse qui indique aux autres abeilles oĂč se trouvent les meilleures sources de pollen. Il existe des systĂšmes pour se cacher, des systĂšmes pour se battre, des systĂšmes pour se reproduire, des systĂšmes pour se nourrir, des systĂšmes pour communiquer, et ainsi de suite. » Counting to God, p. 110. De telles dĂ©couvertes montrent que tout ce qui concerne la vie est programmĂ© dans les moindres dĂ©tails et que pratiquement rien nâa Ă©tĂ© laissĂ© au hasard. Cette conception exquise indique-t-elle une Ă©volution ou un Dieu ? La rĂ©ponse est Ă©vidente. 5. La science a dĂ©couvert que les premiĂšres preuves de vie Ă©taient trĂšs variĂ©es, entiĂšrement formĂ©es et sans transitions. Bien que Darwin ait intitulĂ© son livre Lâorigine des espĂšces au moyen de la sĂ©lection naturelle », il nâa jamais Ă©tĂ© en mesure dâĂ©tayer cette hypothĂšse. De nombreuses personnes supposent que la thĂ©orie de lâĂ©volution, avec ses innombrables mutations et la sĂ©lection naturelle comme moyen de changement, peut expliquer lâorigine et le dĂ©veloppement de tous les ĂȘtres vivants sur cette planĂšte. Il sâagit pourtant dâun tour de passe-passe, puisque lâĂ©volution peut rendre compte de la microĂ©volution, ou changements au sein de lâespĂšce comme les chiens de tailles, de formes et de couleurs diffĂ©rentes, mais pas de la macroĂ©volution, ou changements dâun type de crĂ©ature Ă un autre. La sĂ©lection naturelle peut vous renseigner sur la survie de lâespĂšce, mais rien sur son apparition. Elle ne peut certainement pas retracer lâorigine des quelques 10 millions dâespĂšces prĂ©sentes sur terre. Celles-ci sont classĂ©es en quelque 33 types de corps principaux ou phylum ou embranchements, comme les Ă©ponges, les vers, les insectes et les mammifĂšres. Darwin prĂ©dit quâau fur et Ă mesure que les archives fossiles seraient dĂ©couvertes, elles montreraient des types dâespĂšces apparaissant progressivement, en commençant par une ou quelques espĂšces, puis en passant de formes de vie simples jusquâĂ des formes plus complexes. Il Ă©crivit Si de nombreuses espĂšces [...] ont rĂ©ellement commencĂ© Ă vivre en une seule fois, ce fait serait fatal Ă la thĂ©orie de lâĂ©volution par la sĂ©lection naturelle. » Origine des espĂšces, 1859, p. 305. Pourtant, câest prĂ©cisĂ©ment ce que lâon a dĂ©couvert â des types de corps importants apparaissant Ă ce que lâon considĂ©rait comme le dĂ©but du registre fossile plutĂŽt que dans des sĂ©diments dĂ©posĂ©s plus tard. Les scientifiques appellent cela lâexplosion cambrienne », en rĂ©fĂ©rence aux principaux types de plantes et dâanimaux qui apparaissent soudainement entiĂšrement formĂ©s dans cette couche de fossiles. Câest le contraire de ce que Darwin et les Ă©volutionnistes avaient affirmĂ© voir apparaĂźtre â mais ils nâont pas de vĂ©ritable explication ou rĂ©ponse. Sur les 33 principaux types dâorganismes, 23 dâentre eux soit 70 % apparaissent au stade initial des archives fossiles. Par analogie, nous pourrions comparer cela Ă la dĂ©couverte de diffĂ©rentes inventions aussi diffĂ©rentes quâune machine Ă laver, un rĂ©frigĂ©rateur, un vĂ©lo, une voiture et un avion. Bien quâils aient certaines caractĂ©ristiques en commun, ils ont des fonctions et des buts trĂšs distincts. De mĂȘme, les principaux types de crĂ©atures trouvĂ©s dans la couche cambrienne, tels que les Ă©ponges, les vers, les trilobites et les poissons sans mĂąchoires, sont trĂšs divers, complexes et sont apparus soudainement, sans aucune preuve que ces principaux types de corps aient Ă©voluĂ© Ă partir dâautres crĂ©atures. Oui, Darwin fut déçu par les archives fossiles ! 6. La science a montrĂ© que la Terre est une planĂšte unique, avec tant de conditions idĂ©ales » pour soutenir la vie. En 1980, Carl Sagan prĂ©senta la cĂ©lĂšbre sĂ©rie documentaire tĂ©lĂ©visĂ©e Cosmos. DĂ©jĂ en 1966, Il pensait que pour quâil y ait de la vie, deux conditions seulement devaient ĂȘtre prĂ©sentes un bon type dâĂ©toile et une planĂšte Ă la bonne distance. Cette conclusion sâest avĂ©rĂ©e totalement erronĂ©e. Aujourdâhui, plus dâun demi-siĂšcle plus tard, les scientifiques ont compris que plus de 200 conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour que la vie existe et se dĂ©veloppe. Comme lâexplique lâauteur Eric Metaxas De nos jours, il existe plus de 200 paramĂštres nĂ©cessaires connus pour quâune planĂšte puisse soutenir la vie ; et chacun dâeux doit ĂȘtre parfaitement rĂ©glĂ©. Sans une planĂšte aussi grosse que Jupiter, prĂšs de la nĂŽtre, dont la gravitĂ© Ă©loigne les astĂ©roĂŻdes, il y en aurait mille fois plus qui frapperaient la surface de la Terre. Les chances en faveur de la vie au sein de lâUnivers sont incroyablement infimes. » Science Increasingly Makes the Case for God, [La science plaide de plus en plus en faveur dâun Dieu] The Wall Street Journal, 25 dĂ©cembre 2014. Notre CreÌateur a un dessein passionnant pour chacun de nous. La vie de tous les eÌtres humains et celle de chaque enfant aÌ naiÌtre est supreÌmement et infiniment preÌcieuse ! La Bible nous dit Car ainsi parle lâĂternel, Le crĂ©ateur des cieux, le seul Dieu, Qui a formĂ© la terre, qui lâa faite et qui lâa affermie, Qui lâa créée pour quâelle ne soit pas dĂ©serte, Qui lâa formĂ©e pour quâelle soit habitĂ©e Je suis lâĂternel, et il nây en a point dâautre. » ĂsaĂŻe 45 18 7. La science rĂ©vĂšle que lâUnivers est prĂ©cisĂ©ment conçu mathĂ©matiquement tout en permettant le libre arbitre. Ce qui est vraiment incroyable, câest que la science a dĂ©couvert que lâUnivers est conçu mathĂ©matiquement. Il suit des lois ordonnĂ©es qui peuvent ĂȘtre dĂ©crites en termes mathĂ©matiques. Sir James Jeans, lâun des grands astronomes du XXe siĂšcle, fit remarquer DâaprĂšs les preuves intrinsĂšques de Sa crĂ©ation, le Grand Architecte de lâUnivers commence maintenant Ă apparaĂźtre comme un pur mathĂ©maticien [...] LâUnivers commence Ă ressembler davantage Ă une grande idĂ©e quâĂ une grande machine » The Mysterious Universe, [Cet Univers mystĂ©rieux] 1930, pp. 134, 137. Comme le notait Einstein, La chose la plus incomprĂ©hensible Ă propos de lâUnivers est quâil est comprĂ©hensible. » Il voulait dire quâil pouvait ĂȘtre compris en termes mathĂ©matiques, mais que lâexplication de ce phĂ©nomĂšne allait au-delĂ des mathĂ©matiques. DĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle, les scientifiques dĂ©couvrirent les lois qui rĂ©gissent le monde subatomique, le minuscule microcosme dĂ©crit par la mĂ©canique quantique. Ses rĂšgles sont trĂšs diffĂ©rentes de celles de notre macro-monde et semblent permettre lâapparition de notions telles que le libre arbitre. En fait, de multiples lois de la physique permettent, ou suggĂšrent directement, le libre arbitre. Prenons la mĂ©canique quantique par exemple En substance, la mĂ©canique quantique nous dit quâil y a des choses que nous ne pouvons pas savoir sur lâavenir, des choses qui ne sont pas prĂ©dĂ©terminĂ©es mais qui se produisent avec un certain facteur de chance ou de hasard. Bien que de nombreuses choses dans le monde puissent ĂȘtre prĂ©dites, tout nâest pas prĂ©dĂ©terminĂ©, et nos actions ne se dĂ©roulent pas mĂ©caniquement dâune maniĂšre prĂ©dĂ©finie depuis le moment mĂȘme du Big Bang. » De mĂȘme, la deuxiĂšme loi de la thermodynamique stipule explicitement que lâUnivers passe naturellement dâun Ă©tat dâordre Ă un Ă©tat de dĂ©sordre, ce qui est fondamentalement imprĂ©visible. Les lois de la physique garantissent que le dĂ©terminisme nâest pas avĂ©rĂ© Cela me rappelle les paroles de Dieu Vois, je mets aujourdâhui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourdâhui dâaimer lâĂternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et dâobserver ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives [âŠ] » DeutĂ©ronome 3015-16. Que pouvons-nous en tirer ? La science offre de nombreuses preuves que notre univers physique a besoin de lâexistence de Dieu. Dans cet article, nous en avons examinĂ© sept. Les progrĂšs de la science ne cessent de rĂ©vĂ©ler une complexitĂ© et une conception plus profondes, non seulement dans le cosmos, mais aussi chez tous les ĂȘtres vivants. Le patriarche biblique Job mit un jour au dĂ©fi les sceptiques de regarder la conception des crĂ©atures qui les entourent et de noter quâelles tĂ©moignent de lâexistence dâun Ătre suprĂȘme, Concepteur et CrĂ©ateur. Il dĂ©clara Interroge les bĂȘtes, elles tâinstruiront, Les oiseaux du ciel, ils te lâapprendront ; Parle Ă la terre, elle tâinstruira ; Et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaĂźt chez eux la preuve que la main de lâĂternel a fait toutes choses ? » Job 127-9 Par consĂ©quent, en examinant toutes les preuves et en constatant oĂč elles mĂšnent, nous espĂ©rons que vous croirez en Dieu, que vous continuerez Ă croire et que vous chercherez sincĂšrement Sa volontĂ© pour votre vie !
LeSeigneur donne souvent une grande paix lĂ ou il nous appelle. 10. Demander lâaide de Marie, la mĂšre de Dieu. Pour finir, il nâest pas superflu dâavoir une grande dĂ©votion Ă la Vierge Marie, elle qui a permis Ă son fils de rĂ©aliser pleinement sa vocation : elle nous aide en bonne mĂšre Ă rĂ©aliser la nĂŽtre.
7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 0858 1 Corinthiens Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaĂźtre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge. » Dans 2 Rois 7, il y avait eu une trĂšs grande famine dans la ville de Samarie si bien quâune tĂȘte dâĂąne valait quatre vingt piĂšces dâargent et le quart de litre de crotte de pigeon cinq piĂšces dâargent. Devant cette misĂšre, Dieu a envoyĂ© le prophĂšte ElisĂ©e pour apporter le message suivant au peuple. A savoir que le lendemain Ă la mĂȘme heure, on pourra avoir sept litres de fleur de farine pour une piĂšce dâargent et quatorze litres dâorge pour une piĂšce dâargent Ă la porte de Samarie. Lâofficier chargĂ© de soutenir le roi de lâĂ©poque nâa pas cru Ă cette parole quâavait prononcĂ©e le prophĂšte ElisĂ©e. Ainsi Il rĂ©pondit Ă ElisĂ©e que mĂȘme si Dieu faisait des fenĂȘtres au ciel, une telle chose ne pourrait jamais se produire. ElisĂ©e lui rĂ©pondit par la suite quâil verra la chose se produire mais quâil nâen mangera pas. Le lendemain, ce qui avait Ă©tĂ© annoncĂ© par ElisĂ©e la veille sâest produit conformĂ©ment Ă la Parole de Dieu. Au final, non seulement lâofficier nâa pas pu bĂ©nĂ©ficier de la bĂ©nĂ©diction mais il mourut Ă©galement, Ă©crasĂ© par le peuple venu en masse pour prendre leur part en farine et en orge. Il nous arrive dâavoir la mĂȘme rĂ©action que cet officier face Ă une situation qui nous dĂ©passe complĂštement. En effet, par exemple, beaucoup disent que câest impossible de guĂ©rir du cancer ou encore du sida. En effet il nâexiste aucun remĂšde Ă lâheure actuelle contre le cancer ou le sida. Mais quand Dieu dit que lui Il peut et quâIl va guĂ©rir, alors Il le fera vraiment car non seulement Sa Parole est vĂ©ritĂ© Jean mais aussi que rien ne Lui est impossible. Ce qui est impossible Ă lâhomme est possible Ă Dieu, le Dieu Tout Puissant crĂ©ateur du ciel et de la terre. Cet officier Ă©tait un homme rationnel, un homme qui ne croit pas sans avoir vu or la parole de Dieu nous dit heureux ceux qui croient et qui ne voient pas. Un homme qui repose sa vision des choses sur sa connaissance, son savoir ou encore ses acquis. Et dĂšs quâune chose qui va au-delĂ de sa pensĂ©e, de son intelligence arrive, il ne peut lâaccepter. Or pour voir et vivre les choses surnaturelles de Dieu, il faut laisser complĂštement de cĂŽtĂ© tout notre raisonnement humain. Il ne faut pas chercher Ă comprendre comment va se passer la chose car en rĂ©alitĂ© on ne peut pas comprendre Dieu agit car câest le Dieu de lâimpensable dans tout ce quâIl fait. Câest ce qui sâest passĂ© dans cette famine Ă Samarie. Du jour au lendemain, en pleine famine, on pouvait se procurer de la farine et de lâorge Ă de trĂšs bas prix, chose qui Ă©tait impensable la veille. Dieu nous aime et veut toujours agir pour notre bien. Mais pour marcher avec Lui, on doit ouvrir notre vision et toujours se dire que Dieu peut tout faire dans ma vie au-delĂ de tout ce que jâai imaginĂ©. Nous devons donc avoir la foi en Son Nom, se nourrir constamment de Sa Parole et obĂ©ir Ă tout ce quâIl nous dit si nous voulons jouir de cette vie spirituelle. Si nous raisonnons encore selon notre propre pensĂ©e, alors ne pourrons jamais voir cette vie surnaturelle que Dieu a rĂ©servĂ©e pour ses enfants. Car lâhomme est limitĂ© et Dieu est illimitĂ©. Câest pourquoi, ne sortez plus de votre bouche des paroles du genre, câest impossible que telle ou telle chose va se passer. Si nous marchons dâune maniĂšre rationnelle, alors câest nous mĂȘme qui bloquons toutes les bĂ©nĂ©dictions surnaturelles que Dieu nous a promises. Certes rien nâest impossible Ă Dieu, mais Dieu ne peut intervenir dans la vie dâune personne ayant une vision limitĂ©e par sa propre vision des choses. Lorsque nous avons reçu JĂ©sus Christ comme Seigneur et Sauveur de notre vie, Ă ce moment, le Saint Esprit est venu habiter en nous. Avec Dieu, JĂ©sus Christ et le Saint Esprit en nous, nous avons tous les ingrĂ©dients pour jouir une vie surnaturelle. Quand nous Ă©coutons la Parole de Dieu, quand on la croit et quand on lâaccepte comme vĂ©ritĂ© dans notre cĆur, ceci avec lâaide du Saint Esprit, alors toute notre vie ne sera que surnaturelle comme de nombreuses personnes la Parole de Dieu. Nous devons juste actionner notre foi en Dieu et Sa Parole pour que Dieu de son cĂŽtĂ© actionne aussi sa part. HĂ©breux Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espĂšre, une dĂ©monstration de celles qu'on ne voit pas. » Nous connaissons tous lâhistoire de Joseph qui a Ă©tĂ© vendu par ses frĂšres comme esclave en Egypte. Aux yeux de la sociĂ©tĂ©, Joseph Ă©tait un moins que rien car il a Ă©tĂ© rejetĂ© par sa famille, vendu comme esclave puis mis en prison pour un acte quâil nâa pas commis. Bref Joseph a traversĂ© de terribles Ă©preuves dans sa vie et malgrĂ© tout cela, Il nâa jamais donnĂ© tord Ă Dieu de ce quâil vivait. Il continuait Ă marcher fidĂšlement et intĂšgrement selon la volontĂ© de Dieu. Joseph trouvait grĂące aux yeux de Dieu et Dieu lâa Ă©levĂ© petit Ă petit lĂ oĂč il Ă©tait. Ainsi en prison, lui qui Ă©tait lui-mĂȘme un prisonnier, on le confiait la charge de tous les autres prisonniers en Ă©tant leur chef. Par la suite, Dieu lui a donnĂ© le don de lâinterprĂ©tation des rĂȘves et ainsi il Ă©tait le seul capable dâinterprĂ©ter les rĂȘves du grand pharaon dâEgypte. Pharaon mĂȘme Ă©tait sans voix face Ă cette grande sagesse de Joseph si bien quâil a propulsĂ© Joseph sur le champ comme premier ministre de la grande Egypte, considĂ©rĂ© comme lâĂ©tat le plus puissant Ă lâĂ©poque. Imaginez vous un esclave hĂ©breu, devenu gouverneur dâEgypte, chose impossible au regard humain mais possible Ă Dieu car rien ne Lui est impossible. Joseph a donc joui de sa vie surnaturelle car il Ă©tait tout le temps en relation avec Dieu dans toute sa vie, mĂȘme dans les plus pires moments. Il se confiait constamment Ă Dieu de tout ce quâIl vivait et remettait totalement sa vie entre les mains du Dieu Tout Puissant. Et dans tout cela, il marchait toujours selon la volontĂ© de Dieu, câest ainsi que Dieu lâa Ă©levĂ© et lâa accordĂ© le plus haut rang en Egypte, juste en dessous de Pharaon, lui qui Ă©tait un simple esclave hĂ©breu au dĂ©part. Gloire Ă Dieu pour toute sa gloire et sa toute sa puissance ! Moise Ă©galement a vĂ©cu une vie remplie de miracle. MalgrĂ© les murmures incessants des IsraĂ©lites, Moise avançait toujours dans la volontĂ© de Dieu et obĂ©issait toujours Ă Ses commandements. Câest ainsi que Dieu a utilisĂ© Moise de maniĂšre extraordinaire dans sa vie en le faisant tĂ©moin et acteur de nombreux prodiges et miracles mer rouge sĂ©parĂ©e en deux, dix plaies dâEgypte, eaux de MĂ©ribaâŠMoise ne focalisait que sur son Dieu et a fait abstraction de tout ce qui se passait autour. Moise, Joseph et tant dâautres sont des gens qui ont marchĂ© selon lâEsprit. Ils nâont pas comptĂ© sur leur propre rĂ©flexion ou raisonnement pour marcher avec Dieu. Ils ont juste placĂ© leur vision au mĂȘme niveau que celle de Dieu, ils Ă©taient constamment Ă lâĂ©coute de Dieu, ils ont cru et obĂ©i Ă tout ce que Dieu a dit. Et câest ainsi quâils jouissaient dâune vie spirituelle. Si nous voulons avoir des fruites surnaturels Ă©galement dans notre vie, nous devons mener une vie en parfaite communion avec notre Dieu, chercher toujours sa face tout au long de notre vie, se nourrir constamment de Sa Parole car non seulement Sa Parole fortifie notre esprit et notre foi en Son Nom, mais Sa Parole nous donne aussi la vie JĂ©sus lui-mĂȘme et la santĂ© pour tout notre corps. Enclenchons juste notre foi et Ă Dieu le reste. Gloire Ă Dieu ! Proverbes J'aime ceux qui m'aiment, Et ceux qui me cherchent me trouvent. » Si la Parole de Dieu vous a touchĂ© et si vous nâavez pas encore donnĂ© votre vie Ă JĂ©sus, nous vous invitons Ă reprendre la priĂšre qui suit JĂ©sus, jâai entendu Ta Parole. Je crois dans mon cĆur que tu es mort pour moi Ă la croix de Golgotha, afin de porter tous mes pĂ©chĂ©s et que tu es ressuscitĂ© le 3Ăšme jour pour mon Salut. Je reconnais que jâai dirigĂ© jusquâĂ prĂ©sent ma propre vie et quâainsi jâai pĂ©chĂ© contre toi. Accorde-moi ta misĂ©ricorde. Pardonne-moi mes pĂ©chĂ©s. Je veux maintenant te recevoir dans ma vie comme Seigneur et Sauveur. Seigneur JĂ©sus entre dans ma vie. Ecris mon nom dans le livre de la vie. RĂšgne dans ma vie et dirige mes pas. Amen ! FĂ©licitations. Vous faites maintenant partie de la grande famille de Dieu. Que Dieu vous bĂ©nisse ! Published by HVKL MISSION - dans Manne du jour
Versionavec musique, avec paroles et textes.Le chapelet du Dieu de l'Impossible est une priĂšre qui permet de demander des grĂąces dites impossibles, Ă Dieu.
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Nevous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce quâun homme aura semĂ©, il le moissonnera aussi Galates 6:7. Tant de femmes avortent, associĂ©es Ă elles des hommes irresponsables, des mĂ©decins inconscients et des compagnies malsaines qui sont tout autant fautifs quâelles et ne sont aucunement Ă©pargnĂ©s de toutes les consĂ©quences spirituelles de
Paul Fuzier Les sous-titres ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s par Bibliquest ; ME 1955 p. 281, 316 et ME 1956 p. 29, 65 Table des matiĂšres 1 - CaractĂšres de lâhomme de Dieu selon 1 TimothĂ©e - La justice - La piĂ©tĂ© - La foi - Lâamour - La patience - La douceur dâesprit 2 - Bonnes Ćuvres - Enseigner - Convaincre - Corriger - Instruire dans la justice - Jeune Ăąge et formation 3 - Exemples de lâAncien Testament - Lâhomme de Dieu de 1 Sam. 3 - Samuel, David - Lâhomme de Dieu de Juda en 1 Rois 13 - ĂlisĂ©e - 2 Rois 4 â ĂlisĂ©e et la Sunamite - 2 Rois 5 â ĂlisĂ©e et la guĂ©rison du lĂ©preux - 2 Rois 6 â ĂlisĂ©e et les fils des prophĂštes - 2 Rois 6 â ĂlisĂ©e et les dĂ©livrances dâIsraĂ«l - 2 Rois 8 â ĂlisĂ©e et la Sunamite - 2 Rois 8 â ĂlisĂ©e et HazaĂ«l - 2 Rois 13 â ĂlisĂ©e et le roi Joas - MoĂŻse et Ălie - PriĂšre, intercession - BĂ©nĂ©diction, ministĂšre de la Parole, intercession et adoration â MoĂŻse - GrĂące et puissance, et parole de jugement â Ălie - Souffrances - Juges 13 â lâAnge de lâĂternel, manifestation de Christ 1 - CaractĂšres de lâhomme de Dieu selon 1 TimothĂ©e Un homme de Dieu, câest celui qui, dans ce monde, manifeste les caractĂšres du Dieu quâil connaĂźt et auquel il a le sentiment dâappartenir tout entier. Vivant prĂšs de Lui, nourri de toute parole de Dieu », il a la connaissance de sa pensĂ©e et peut ainsi parler et agir de sa part. Lâinestimable privilĂšge de pouvoir ĂȘtre ici-bas un homme de Dieu est-il rĂ©servĂ© seulement Ă des chrĂ©tiens ĂągĂ©s ? Lâennemi le laisserait croire Ă de plus jeunes dans la foi. Mais câest prĂ©cisĂ©ment Ă celui auquel il Ă©crivait Que personne ne mĂ©prise ta jeunesse », que lâapĂŽtre dit aussi Mais toi, ĂŽ homme de Dieu, fuis ces choses, et poursuis la justice, la piĂ©tĂ©, la foi, lâamour, la patience, la douceur dâesprit ; combats le bon combat de la foi ; saisis la vie Ă©ternelle, pour laquelle tu as Ă©tĂ© appelĂ© et tu as fait la belle confession devant beaucoup de tĂ©moins », lui montrant ainsi ce que lâhomme de Dieu doit fuir, dâune part, et poursuivre, de lâautre. Il convient de fuir tout ce qui est opposĂ© au caractĂšre de Dieu et de poursuivre ce qui Le glorifie, de maniĂšre Ă prĂ©senter Dieu au monde et parmi les saints 1 Tim. 412 et 611, 12. Fuis ces choses », celles dont il est question dans les versets 10 et 11 de ce chapitre 6 de la premiĂšre Ă©pĂźtre Ă TimothĂ©e. Câest lâennemi qui place dans le cĆur du croyant le dĂ©sir de devenir riche », de possĂ©der ce que Dieu ne lui a pas donnĂ©, et câest une racine de toutes sortes de maux » ; cela peut mĂȘme conduire Ă lâabandon du christianisme puisque lâapĂŽtre ajoute ce que quelques-uns ayant ambitionnĂ© ils se sont Ă©garĂ©s de la foi, et se sont transpercĂ©s eux-mĂȘmes de beaucoup de douleurs ». Lâhomme de Dieu est invitĂ© Ă fuir ces choses », rĂ©alisant que la piĂ©tĂ© avec le contentement est un grand gain » 1 Tim. 66. GuĂ©hazi, le serviteur dâĂlisĂ©e, nâa pas su fuir ces choses » ; bien au contraire, son dĂ©sir de possĂ©der des richesses Ă©tait tel quâil est allĂ© jusquâĂ mentir pour se faire donner par Naaman une partie des biens que ce dernier remportait en Syrie. Aussi, ĂlisĂ©e a-t-il dĂ» lui annoncer ce terrible jugement La lĂšpre de Naaman sâattachera Ă toi et Ă ta semence pour toujours » 2 Rois 527. GuĂ©hazi en a fait la triste expĂ©rience, câest une racine de toutes sortes de maux que lâamour de lâargent » ; il sâest transpercĂ© lui-mĂȘme de beaucoup de douleurs ». Quel contraste avec son maĂźtre ! Vrai homme de Dieu, ĂlisĂ©e a refusĂ© les biens que lui apportait Naaman. Le fait quâil se tenait devant lâĂternel » lui donnait la puissance nĂ©cessaire pour fuir » et pour poursuivre ». Car, sâil est des choses quâil convient de fuir », il en est dâautres que lâhomme de Dieu doit poursuivre », 1 TimothĂ©e 611 nous lâa montrĂ©. Six dâentre elles sont Ă©numĂ©rĂ©es dans ce passage - La justice Il sâagit de la justice pratique et non de la position de justice oĂč nous a placĂ©s lâĆuvre de Christ, saisie par la foi. La seconde nous est acquise, nous nâavons pas Ă la poursuivre » ; le croyant en est revĂȘtu devant Dieu. La justice quâil est exhortĂ© Ă poursuivre », câest celle dont la pratique le revĂȘtira comme dâune cuirasse » en prĂ©sence de lâadversaire cf. Ăph. 614. Le bon Berger conduit ses brebis dans des sentiers de justice » Ps. 233, des sentiers oĂč le mal nâentre pas, de sorte que le croyant peut marcher, au milieu du monde oĂč le mal rĂšgne, dans un chemin de vraie sĂ©paration du mal. Il est appelĂ© Ă y suivre fidĂšlement Celui qui a aimĂ© la justice » et haĂŻ la mĂ©chancetĂ© », câest pourquoi » son Dieu lâa oint dâune huile de joie au-dessus de ses compagnons » Ps. 457. Si nous dĂ©sirons lâimiter quelque peu, il nous faut poursuivre la justice », la pratique de la justice dans nos rapports et avec les saints et avec le monde. - La piĂ©tĂ© Ce nâest pas une source de gain », Ă©crit lâapĂŽtre Ă TimothĂ©e, câest un grand gain » si elle va de pair avec le contentement. Il nây a alors dans le cĆur aucun dĂ©sir de devenir riche », dĂ©sir qui conduit Ă la ruine morale, si pas toujours matĂ©rielle. La piĂ©tĂ© est un sentiment qui est tout Ă la fois de crainte et de confiance un homme pieux introduit Dieu dans tous les dĂ©tails de sa vie, craint de Lui dĂ©plaire et se confie en Lui pour tout. Dans un sentier de justice », câest ce que le fidĂšle est invitĂ© Ă poursuivre » et il ne peut le faire que dans un tel sentier, câest pourquoi il est parlĂ© de piĂ©tĂ© aprĂšs quâil a Ă©tĂ© question de justice. - La foi Ce nâest pas de la foi pour le salut de lâĂąme quâil sâagit ici ; lâapĂŽtre veut parler de la puissance spirituelle qui est nĂ©cessaire pour jouir des choses invisibles et Ă©ternelles et ces choses sont toutes en Christ, Objet de la foi. Quel contraste entre celui qui veut devenir riche », qui court aprĂšs les choses qui se voient » et qui sont pour un temps » et celui qui, occupĂ© des choses qui ne se voient pas » et qui sont Ă©ternelles », poursuit la foi » ! - Lâamour Poursuivez lâamour », Ă©crivait lâapĂŽtre aux Corinthiens 1 Cor. 141, quand il les enseignait au sujet de lâexercice des dons dans lâassemblĂ©e. Quâil sâagisse de lâĂ©dification de lâassemblĂ©e, de nos rapports personnels avec les frĂšres ou avec le monde, poursuivons lâamour, un amour vrai, insĂ©parable de la saintetĂ© et de la vĂ©ritĂ©. Par-dessus tout, poursuivons lâamour que nous avons Ă manifester et envers Dieu et envers Christ, poursuivons-le dans lâobĂ©issance Ă la Parole, obĂ©issance qui en est la vĂ©ritable preuve Jean 1421 et 23 ; 1 Jean 52. - La patience Câest la vertu chrĂ©tienne qui, a-t-on dit si justement, est la plus difficile Ă rĂ©aliser. On peut marcher avec fidĂ©litĂ© un jour, quelques jours, mais qui poursuivra sans se lasser, patiemment, jusquâau bout ?⊠Si lâĂ©nergie est nĂ©cessaire pour rejeter tout fardeau et le pĂ©chĂ© qui nous enveloppe si aisĂ©ment », la patience lâest tout autant pour courir la course qui est devant nous » HĂ©b. 121. Patience et souffrance vont gĂ©nĂ©ralement de pair et certes, poursuivre la justice, la piĂ©tĂ©, la foi, lâamour implique la souffrance, quâil sâagisse de connaĂźtre quelque chose de lâopprobre de Christ, de sentir notre faiblesse pour poursuivre », dâĂ©prouver lâhostilitĂ© dâun monde ennemi, quâil sâagisse des exercices que Dieu nous dispense dans ce chemin en vue de notre formation, ou encore des infirmitĂ©s de ceux qui nous entourent, infirmitĂ©s que nous avons Ă supporter. - La douceur dâesprit On pourrait poursuivre » les diffĂ©rentes vertus dont lâapĂŽtre vient de parler et conserver malgrĂ© tout, en prĂ©sence de ce qui met notre patience Ă lâĂ©preuve, une certaine amertume qui se manifesterait tĂŽt ou tard dans notre conduite. Lâhomme de Dieu doit en ĂȘtre gardĂ©, il doit veiller sur son esprit et poursuivre » cette douceur intĂ©rieure qui sera vue dans toute sa marche. Si la paix du Christ⊠prĂ©side dans nos cĆurs », il sera facile de la poursuivre.., avec tous » Col. 315 ; HĂ©b. 1214. Câest ainsi que le fidĂšle peut reprĂ©senter Dieu dans ce monde, parler et agir de sa part, apporter ses ressources, dire ses avertissements ou ses rĂ©prĂ©hensions, bref ĂȘtre un homme de Dieu. Il rencontrera alors inĂ©vitablement la puissance de lâadversaire, câest pourquoi lâapĂŽtre adresse Ă TimothĂ©e une troisiĂšme exhortation combats le bon combat de la foi ». Combattre ce combat est tout aussi nĂ©cessaire pour fuir » et poursuivre » ce qui nous est prĂ©sentĂ© an verset 11 du chapitre 6 de la premiĂšre Ă©pĂźtre Ă TimothĂ©e, que pour maintenir la pure doctrine, la foi qui a Ă©tĂ© une fois enseignĂ©e aux saints » Jude 3. Au terme du combat, le prix proposĂ© câest la vie Ă©ternelle en gloire TimothĂ©e Ă©tait exhortĂ© Ă la saisir », Ă en jouir dĂ©jĂ par avance, et ce devait ĂȘtre pour lui un encouragement prĂ©cieux dans la lutte. 2 - Bonnes Ćuvres Dans la 2me Ă©pĂźtre, lâapĂŽtre parle de lâhomme de Dieu dâune maniĂšre peut-ĂȘtre plus gĂ©nĂ©rale que dans la premiĂšre ; dans celle-ci, il dit Ă TimothĂ©e Mais toi, ĂŽ homme de Dieu », tandis que dans la 2me il Ă©crit ⊠afin que lâhomme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne Ćuvre ». Certes, les exhortations de 1 TimothĂ©e 611, 12 sont Ă©galement pour nous, afin que nous puissions ĂȘtre nous aussi des hommes de Dieu ; Ă plus forte raison lâenseignement de TimothĂ©e 316, 17 nous concerne-t-il chacun. Toute bonne Ćuvre », voilĂ ce qui est proposĂ© au fidĂšle. Ce nâest pas dâune Ćuvre » spĂ©ciale quâil sâagit ici, comme celle de la femme qui, entrĂ©e dans la maison de Simon le lĂ©preux avec un vase dâalbĂątre plein dâun parfum de grand prix », le rĂ©pandit sur la tĂȘte de Celui quâon allait crucifier et qui Ă©tait son Roi cf. Matt. 2610. Cette expression renferme tout ce qui est produit par un cĆur renouvelĂ©, par exemple la sympathie envers ceux qui souffrent, ou encore le support de nos frĂšres. Cela ne doit pas rester Ă lâĂ©tat de sentiment dans le cĆur mais se traduire en actes. Lâaction dĂ©coule de la pensĂ©e ; la pensĂ©e qui a dĂ©terminĂ© lâaction peut avoir Ă©tĂ© fugitive â au point mĂȘme de paraĂźtre absente lorsque lâacte est purement instinctif, mais ce nâest pas dâactes de ce genre que nous parlons ici â ou, au contraire, longuement mĂ»rie quoi quâil en soit, elle a prĂ©cĂ©dĂ© lâacte. Il faut donc que nos pensĂ©es soient gouvernĂ©es, formĂ©es et, pour que ce soit en vue de toute bonne Ćuvre », il est nĂ©cessaire quâelles le soient par la Parole inspirĂ©e. Câest la Parole de Dieu qui doit ĂȘtre, pour lâhomme de Dieu, la source de tout, pensĂ©es dâabord, paroles et actions ensuite. Elle est utile - Enseigner Pour enseigner », câest-Ă -dire pour Ă©tablir la saine doctrine, de laquelle est insĂ©parable la pratique de la vie chrĂ©tienne, comme nous le montre lâapĂŽtre en particulier dans lâĂ©pĂźtre Ă Tite. Sâil nâest enseignĂ© de Dieu, un croyant ne peut ĂȘtre un homme de Dieu. Et câest par lâĂcriture inspirĂ©e de Lui, toute entiĂšre inspirĂ©e du commencement Ă la fin, que Dieu se plaĂźt Ă enseigner les siens. - Convaincre Pour convaincre ». Lâhomme de Dieu a besoin dâavoir la conviction profonde de lâautoritĂ© divine de ce qui forme et gouverne ses pensĂ©es. LâĂcriture est lĂ pour le convaincre du caractĂšre divin des propres enseignements quâelle apporte, pour parler aussi Ă sa conscience, lui montrant ce qui pourrait ĂȘtre Ă juger chez lui, afin que ses rapports avec Dieu soient maintenus dans la vraie lumiĂšre de sa prĂ©sence. - Corriger Pour corriger ». La discipline de Dieu est nĂ©cessaire pour notre formation, pour nous ramener si nous nous Ă©garons du droit chemin, pour nous reprendre et nous redresser chaque fois que la chose est indispensable. Telle est encore lâutilitĂ© de lâĂcriture inspirĂ©e pour la formation et la direction de lâhomme de Dieu. - Instruire dans la justice Pour instruire dans la justice ». Nous ne pouvons savoir ce quâest la justice pratique que dans la mesure oĂč nous sommes instruits par la Parole. Par son moyen, nous recevons instruction dans la sagesse, la justice, le juste jugement et la droiture » Prov. 13. Câest ainsi que lâhomme de Dieu est rendu capable de poursuivre la justice » et quâil peut ĂȘtre accompli et parfaitement accompli pour toute bonne Ćuvre » 1 Tim. 611 ; 2 Tim. 316, 17. - Jeune Ăąge et formation Ces enseignements sont pour de jeunes croyants aussi bien que pour de plus ĂągĂ©s, et ils nous sont donnĂ©s tout particuliĂšrement en vue des derniers jours, durant lesquels lâĂ©tat moral des hommes est celui dĂ©crit dans les cinq premiers versets de 2 TimothĂ©e 3, et lâĂ©tat de la chrĂ©tientĂ©, celui dont il est parlĂ© au chapitre 2 de cette mĂȘme Ă©pĂźtre verset 20. Ne nous laissons dĂ©courager ni par ceci ni par cela ! Au sein dâun tel Ă©tat de choses, il y a une responsabilitĂ© individuelle Si donc quelquâun se purifie de ceux-ci des vases Ă dĂ©shonneur », il sera un vase Ă honneur, sanctifiĂ©, utile au maĂźtre, prĂ©parĂ© pour toute bonne Ćuvre » v. 21. Cette prĂ©paration pour toute bonne Ćuvre » est opĂ©rĂ©e, nous lâavons vu, par lâaction de la Parole inspirĂ©e, utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice ». Lâhomme de Dieu peut alors fuir » et poursuivre » et cela, aussi bien dans sa vie pratique individuelle que pour faire face Ă sa responsabilitĂ© individuelle du point de vue ecclĂ©siastique fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, lâamour, la paix » v. 22. Mais lĂ il est ajoutĂ© Avec ceux qui invoquent le Seigneur dâun cĆur pur ». Fuir le mal, poursuivre le bien, ne conduit pas Ă lâisolement. Il convient de se sĂ©parer sans doute â et la force de ce passage est bien dans la sĂ©paration dâavec les vases Ă dĂ©shonneur â mais cette responsabilitĂ© individuelle nâentraĂźne pas, au sein de la grande maison », une position individuelle il faut se sĂ©parer, se purifier », fuir » et poursuivre », mais avec ceux qui invoquent le Seigneur dâun cĆur pur », câest-Ă -dire dâun cĆur dans lequel les motifs ne sont pas mĂ©langĂ©s, dâun cĆur sĂ©parĂ© du mal et attachĂ© au bien. Un cĆur pur, câest un cĆur soumis Ă lâautoritĂ© de la Parole inspirĂ©e nous sommes purifiĂ©s par lâobĂ©issance Ă la vĂ©ritĂ© » cf. 1 Pierre 122. Que la Parole inspirĂ©e de Dieu forme nos cĆurs et les purifie de tout ce qui est charnel en nous ; quâelle gouverne nos pensĂ©es et rĂšgle nos pas, afin que nous puissions manifester, dans notre vie individuelle et dans lâassemblĂ©e, les traits dâun homme de Dieu ! Combien il serait Ă dĂ©sirer, dans ces derniers jours de lâhistoire de lâĂglise sur la terre, que beaucoup de croyants aient Ă cĆur dâĂȘtre des hommes de Dieu » et le soient vraiment, formĂ©s et prĂ©parĂ©s Ă cela par lâaction sanctifiante et purifiante de la Parole, pouvant ainsi parler de la part de Dieu, faire connaĂźtre sa volontĂ© et prĂ©senter ses ressources pour rĂ©pondre aux besoins du moment ! Dieu veuille que la mĂ©ditation du sujet que nous dĂ©sirons Ă©tudier en amĂšne un grand nombre Ă remplir, parmi les saints, le service auquel fut jadis exhortĂ©, en tant quâhomme de Dieu, un TimothĂ©e ! 3 - Exemples de lâAncien Testament Câest dans lâAncien Testament quâil nous faudra chercher la plupart des enseignements concernant les caractĂšres, le service, les responsabilitĂ©s et les privilĂšges de lâhomme de Dieu. Car, en effet, nombreux sont ceux qui, dans cette partie des Ăcritures, ont Ă©tĂ© appelĂ©s de ce nom, tandis que TimothĂ©e est sans doute le seul auquel ce titre ait Ă©tĂ© donnĂ© dans le Nouveau. - Lâhomme de Dieu de 1 Sam. 3 Câest un homme de Dieu » qui vint vers Ăli » dans des jours marquĂ©s par une grande activitĂ©, par un service qui, en apparence, tĂ©moignait dâun zĂšle ardent, tandis que le caractĂšre moral Ă©tait loin dâĂȘtre celui qui aurait dĂ» y correspondre. Ăli jugeait le mal mais nâavait pas lâĂ©nergie nĂ©cessaire pour sâen sĂ©parer ; il perdait de vue quâil en demeurait donc solidaire. Aussi un homme de Dieu lui est-il envoyĂ© pour lâavertir ; il lui parle de la part de lâĂternel â câest lĂ un des caractĂšres essentiels de lâhomme de Dieu Ainsi dit lâĂternel », peut-il dĂ©clarer â et lui adresse cette question qui est aussi un reproche Pourquoi foulez-vous aux pieds mon sacrifice et mon offrande, que jâai commandĂ© de faire dans ma demeure ? ». Ăli Ă©tait coupable tout autant que ses fils, bien quâil eĂ»t nettement dĂ©sapprouvĂ© leur conduite, parce quâil les laissait faire Ses fils se sont avilis et il ne les a pas retenus » 1 Sam. 313. Faiblesse coupable que celle qui donne le pas Ă telle ou telle considĂ©ration au lieu de maintenir le caractĂšre de saintetĂ© du sacrifice et de lâoffrande que Dieu a commandĂ© de faire dans sa demeure ! Tu honores tes fils plus que moi », lui dit encore lâĂternel, par la bouche de lâhomme de Dieu. Aussi le jugement est annoncĂ© les deux fils dâĂli, Hophni et PhinĂ©es, mourront tous deux en un seul jour » et Ăli lui-mĂȘme sera mis de cĂŽtĂ©, lâĂternel se suscitera un sacrificateur fidĂšle ». â Tel est le service dâun homme de Dieu il parle de la part de Dieu, dĂ©nonce le mal, avertit et, sâil nâest pas Ă©coutĂ©, annonce le jugement 1 Sam. 227 Ă 36. - Samuel, David Le dĂ©but du premier Livre de Samuel retrace lâhistoire dâun autre homme de Dieu, Samuel, qui dĂ©jĂ , alors quâil Ă©tait encore un jeune garçon », servait lâĂternel en la prĂ©sence dâEli, le sacrificateur » 1 Sam. 211 â cf. 218 et 26 ; 31 et 19. De cet homme de Dieu il nous est dit que câĂ©tait un homme considĂ©rĂ© » 1 Sam. 96 et suivants. Pourquoi lâĂ©tait-il ? Parce quâil vivait dans la crainte de Dieu et dans sa communion par exemple, nous en avons une preuve lorsque SaĂŒl vint vers lui Dieu lâavait dĂ©jĂ averti, verset 15 ; lĂ , il avait la connaissance de Sa pensĂ©e en rapport avec les besoins de ceux quâil servait cf. 1 Sam. 321, ce qui est aussi un caractĂšre et un privilĂšge de lâhomme de Dieu. De sorte quâil pouvait ĂȘtre dit de lui Ă SaĂŒl tout ce quâil dit arrive infailliblement » 96. On peut donc interroger un homme de Dieu avec la confiance quâil est Ă mĂȘme de nous Ă©clairer sur le chemin par lequel nous devons aller ». Chez Samuel aussi nous voyons ce caractĂšre essentiel de lâhomme de Dieu manifester ce que Dieu est, Amour â vous mangerez avec moi aujourdâhui » â et LumiĂšre â je te dĂ©clarerai tout ce qui est dans ton cĆur » 1 Sam. 919. Celui que Samuel fut appelĂ© Ă oindre avec la corne dâhuile, le roi selon le cĆur de Dieu, David fut lui aussi un homme de Dieu ». Ce titre lui est donnĂ© Ă lui, le doux psalmiste dâIsraĂ«l », en relation avec la louange et cela, dans chacun des trois passages qui prĂ©sentent David comme homme de Dieu 2 Chron. 814, NĂ©h. 1224 et 36. Un homme de Dieu loue lâĂternel et prĂ©pare les cĆurs des fidĂšles en vue de la louange que Dieu attend de ceux qui Lui appartiennent. - Lâhomme de Dieu de Juda en 1 Rois 13 Le nom de lâhomme de Dieu qui Ă©tait venu vers Ăli ne nous est pas donnĂ©, celui qui vint de Juda Ă BĂ©thel, aux jours de JĂ©roboam 1 Rois 13, pas davantage. Pouvons-nous en dĂ©gager un enseignement en rapport avec le sujet que nous considĂ©rons ? Sans doute celui-ci si Dieu se plaĂźt Ă consigner dans son Livre, en maints passages, le nom de ceux qui Lâont servi fidĂšlement, ayant Ă©tĂ© ici-bas, en vĂ©ritĂ©, des hommes de Dieu, il veut aussi nous montrer quâil nây a lĂ quâun effet de sa pure grĂące et, en dâautres endroits, Il ne donne pas le nom de lâhomme de Dieu afin de marquer combien peu la valeur de lâhomme entre en ligne de compte. Nos cĆurs sont tellement portĂ©s Ă chercher quelque gloire dans ce que nous pouvons dire ou faire et lâennemi est si rusĂ© ! Ce qui caractĂ©rise lâhomme de Dieu câest quâil est comme inconnu de ceux quâil sert, il nâest connu que comme un homme de Dieu » et dans son activitĂ©, on ne voit pas autre chose que Dieu Ă lâĆuvre. Câest cela vraiment lâĆuvre du Seigneur ». AprĂšs avoir fidĂšlement rempli son service, repoussĂ© ensuite, avec la mĂȘme fidĂ©litĂ© envers Dieu, les offres de JĂ©roboam, lâhomme de Dieu de 1 Rois 13 perd entiĂšrement son caractĂšre et rencontre, dâune maniĂšre trĂšs solennelle, le gouvernement de Dieu. Pourquoi une semblable dĂ©faillance dans la vie dâun homme de Dieu ? Parce que lâautoritĂ© de la Parole a Ă©tĂ© perdue de vue ! Combien câest chose grave pour un croyant, pour un homme de Dieu » bien davantage car sa responsabilitĂ© est plus grande ! Mais pourtant, nâĂ©tait-ce pas un vieux prophĂšte » qui Ă©tait venu sâadresser Ă lâhomme de Dieu de 1 Rois 13, nâavait-il pas revendiquĂ© une autoritĂ© de prophĂšte â Moi aussi je suis prophĂšte comme toi », â affirmĂ© avoir entendu un ange lui parler par la parole de lâĂternel » et lui commander de faire revenir lâhomme de Dieu dans sa maison pour y manger le pain avec lui ? Certainement, mais il lui mentait ». Lâennemi, parfois, se transforme en ange de lumiĂšre », agit par le moyen dâun vieux prophĂšte » apparemment digne de considĂ©ration et de respect et vient prĂ©senter de la sorte ce qui est en opposition avec les enseignements de la Parole de Dieu. Si nous nous laissons sĂ©duire par les apparences, nous prĂȘterons une oreille attentive Ă sa voix au lieu de nous souvenir de la parole de lâapĂŽtre Quand nous-mĂȘmes, ou quand un ange venu du ciel vous Ă©vangĂ©liserait outre ce que nous vous avons Ă©vangĂ©lisĂ©, quâil soit anathĂšme » Gal. 18. Lâhomme de Dieu de 1 Rois 13 a cru la parole du vieux prophĂšte » et y a obĂ©i, bien quâelle fĂ»t en contradiction avec ce que Dieu lui avait dit. Quelles ruses emploie lâadversaire pour dĂ©tourner lâhomme de Dieu du chemin de lâobĂ©issance Ă la seule Parole de Dieu, et combien il est nĂ©cessaire, par consĂ©quent, de nous rappeler sans cesse 2 TimothĂ©e 316 et 17 ! - ĂlisĂ©e ĂlisĂ©e, type du Seigneur JĂ©sus dans son ministĂšre de grĂące, a Ă©tĂ©, en maintes circonstances, appelĂ© homme de Dieu » plus de vingt fois dans les chapitres 4 Ă 8, et 13 du second Livre des Rois. Il est sans doute celui auquel ce titre est le plus souvent donnĂ© dans les Ăcritures et cela nâest pas pour nous surprendre puisquâil est un type du Seigneur servant en grĂące. - 2 Rois 4 â ĂlisĂ©e et la Sunamite La femme de Sunem, qui le retenait pour manger le pain dans sa maison, pouvait dire de lui Ă son mari Voici, je connais que câest un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement ». Toute sa conduite, sa tenue morale, sa gravitĂ© disaient ce quâil Ă©tait ; par ses actes, on voyait, sans quâil eĂ»t Ă le dire, quâil Ă©tait un saint homme de Dieu ». Câest lâhomme de Dieu qui est la ressource dans les difficultĂ©s, quâil sâagisse de la mort du fils de la Sunamite ou de la nourriture des fils des prophĂštes, empoisonnĂ©e par les coloquintes sauvages. De la part de Dieu, lâhomme de Dieu apporte la vie lĂ oĂč rĂšgne la mort et donne ce qui est nĂ©cessaire pour lâentretien de la vie. Nous avons tout cela en Christ, le vrai homme de Dieu, pain de vie descendu du ciel pour nous apporter la vie Ă©ternelle et aliment de cette vie pour tous ceux qui la possĂšdent. Tel est lâenseignement que nous prĂ©sente 2 Rois 4. Lâhomme de Dieu est lĂ , Ă la disposition de la foi, aussi bien de la foi qui accepte, pour le salut de lâĂąme, ce que Dieu dit et ce que Christ a fait, que de la foi qui compte sur Dieu pour le temps du pĂšlerinage. - 2 Rois 5 â ĂlisĂ©e et la guĂ©rison du lĂ©preux Qui peut indiquer au lĂ©preux le moyen de guĂ©rison si ce nâest lâhomme de Dieu ? Qui peut instruire le lĂ©preux guĂ©ri, lorsquâil dĂ©sire manifester sa reconnaissance, en dâautres termes rendre culte ? Câest encore lâhomme de Dieu 2 Rois 5. Lui ne peut accepter aucun prĂ©sent, câest Ă Dieu seul quâappartient lâhommage dâun cĆur renouvelĂ©. Ce ne serait pas manifester les caractĂšres dâun homme de Dieu que de sâattacher ceux auxquels le moyen de salut a Ă©tĂ© indiquĂ©, aprĂšs quâils lâont acceptĂ©. Sâemployer Ă former des groupes de fidĂšles qui suivent un homme parce quâil a Ă©tĂ© lâinstrument employĂ© par Dieu pour leur conversion, ou plus simplement entretenir un esprit dâattachement Ă un homme, quelque prĂ©cieux que soit le service rempli par lui, ce nâest en rien lâactivitĂ© dâun homme de Dieu. Ceux qui agissent ainsi ne sont certes pas tous des hommes qui annoncent des doctrines perverses », mais câest en tout cas lâun des caractĂšres de ces mauvais ouvriers Attirer les disciples aprĂšs eux » Actes 2030. Au contraire, lâhomme de Dieu attache les Ăąmes Ă Christ, au Dieu Ă qui seul appartiennent et la reconnaissance et la gloire cf. Jean 135 Ă 37. - 2 Rois 6 â ĂlisĂ©e et les fils des prophĂštes Lâhomme de Dieu intervient dans les plus petites circonstances, celles qui nous paraissent insignifiantes, trop peu importantes pour que Dieu sây intĂ©resse. Les fils des prophĂštes ont formĂ© le projet de bĂątir un lieu pour y habiter » 2 Rois 6, mais ils ne veulent pas sâengager dans ce chemin sans avoir lâapprobation de lâhomme de Dieu. Ils nâiront quâaprĂšs lâavoir consultĂ© et avoir entendu cette parole Allez ». Davantage encore ils ne veulent pas aller seuls, ils dĂ©sirent que lâhomme de Dieu aille avec eux. Câest la priĂšre quâils lui adressent, et il dit Jâirai ». Quel enseignement pour nous, dans les diffĂ©rentes circonstances que nous avons Ă traverser et lorsque nous formons quelque projet, tout particuliĂšrement pour de jeunes croyants quand il sâagit pour eux de fonder un foyer, de bĂątir leur maison » ! Savons-nous attendre dâavoir entendu le allez » et le jâirai » sans lesquels les fils des prophĂštes ne voulaient pas se mettre en route ? Avons-nous seulement, parfois, la sagesse dâinterroger lâhomme de Dieu, notre vrai ĂlisĂ©e ? â Tandis que le travail des fils des prophĂštes se poursuivait, au bord du Jourdain, le fer de la hache de lâun dâeux tomba Ă lâeau. Câest lâhomme de Dieu qui apporte, lĂ encore, le secours et lâentiĂšre dĂ©livrance. La dĂ©livrance est obtenue parce que lâhomme de Dieu est lĂ , il est lĂ parce que sa prĂ©sence a Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©e et sollicitĂ©e. Quâauraient fait les fils des prophĂštes si lâhomme de Dieu nâavait Ă©tĂ© avec eux ? Pour Dieu, rien nâest grand et rien nâest petit. Puissions-nous nous en souvenir tous les jours de notre vie et Le faire intervenir dans nos circonstances, dans notre travail. Lui demander de nous donner son approbation de nos projets, avant de rien entreprendre et, sâIl peut nous la donner, dâaller avec nous ! Nous ferons alors lâexpĂ©rience de son secours pas aprĂšs pas. â Heureux service que celui dâun homme de Dieu qui peut, dans tous les dĂ©tails de la vie des croyants, parler et agir de la part de Dieu, faire connaĂźtre ses directions et apporter son aide ! Dieu veuille susciter de tels serviteurs parmi les siens ! - 2 Rois 6 â ĂlisĂ©e et les dĂ©livrances dâIsraĂ«l La guĂ©rison de Naaman, chef de son armĂ©e, nâavait produit dans le cĆur du roi de Syrie aucun sentiment de reconnaissance Ă lâĂ©gard du peuple dâIsraĂ«l et du prophĂšte de lâĂternel qui en avait Ă©tĂ© lâinstrument puisque nous le voyons, peu aprĂšs, se mettre en guerre contre IsraĂ«l. DĂ©plaçant sans cesse son camp, il essaie dâattirer dans un piĂšge le roi Joram, mais Dieu va lui montrer, une fois encore, quâil y a un prophĂšte en IsraĂ«l » lâhomme de Dieu met en garde Joram qui est ainsi prĂ©servĂ© Ă plusieurs reprises, Ă tel point que le roi de Syrie pense avoir Ă©tĂ© trahi par lâun de ses serviteurs. Lorsquâil apprend que câest ĂlisĂ©e qui dĂ©clare au roi dâIsraĂ«l les paroles dites par lui, roi de Syrie, dans sa chambre Ă coucher, il manifeste ce qui est dans son cĆur et, rĂ©voltĂ© contre Dieu, veut se saisir du prophĂšte. Sâadressant Ă lâĂternel, David pouvait dire Tu connais quand je mâassieds et quand je me lĂšve, tu discernes de loin ma pensĂ©e ; tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies » Ps. 1392, 3 â et encore 7 Ă 12. Lâhomme de Dieu vit tellement prĂšs de Dieu que cette mĂȘme connaissance peut, dans une certaine mesure, lui ĂȘtre donnĂ©e lorsque câest nĂ©cessaire 2 Rois 612. Ce sentiment de la pleine connaissance que Dieu a de toutes choses produit, chez le fidĂšle, le dĂ©sir exprimĂ© par David dans le Psaume 139, spĂ©cialement dans les deux derniers versets ; au contraire, chez lâincrĂ©dule il dĂ©veloppe haine et rĂ©volte contre Dieu et contre ses tĂ©moins dans ce monde. Mais que peut lâhomme contre Dieu ou contre lâhomme de Dieu ? Le roi de Syrie vient assiĂ©ger Dothan, oĂč se trouve le prophĂšte ; il a dĂ©ployĂ© de grandes forces ». MĂȘme le serviteur dâĂlisĂ©e est Ă©pouvantĂ© HĂ©las, mon seigneur, comment ferons-nous ? ». Mais lorsque lâopposition de lâadversaire est Ă son plus haut degrĂ©, lâhomme de Dieu peut dire Ne crains pas ; car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux ». Qui les voit, ceux qui sont avec nous » ? Seul, lâĆil de la foi. â La dĂ©pendance brille chez lâhomme de Dieu Et ĂlisĂ©e pria ». Quel beau type de Celui qui, vrai et parfait homme de Dieu, priait son PĂšre avant de multiplier les pains ou de ressusciter Lazare ! ĂlisĂ©e demande Ă Dieu dâouvrir les yeux de son jeune homme, de lui faire voir ceux qui sont avec nous », les armĂ©es cĂ©lestes qui Ă©taient tout autour dâeux pour assurer leur sauvegarde. Mais, dans cette circonstance, les anges nâauront mĂȘme pas Ă intervenir, câest par la puissance de la priĂšre que lâhomme de Dieu remportera la victoire. Il a priĂ© lâĂternel pour que les yeux de son jeune homme soient ouverts, il prie maintenant afin que ceux des Syriens soient fermĂ©s Frappe cette nation de cĂ©citĂ© ». Et la chose fut faite selon la parole dâĂlisĂ©e », comme autrefois lâĂternel avait fermĂ©, puis ouvert les cieux Ă la parole dâĂlie. Les armĂ©es du roi de Syrie sont ainsi Ă la merci de lâhomme de Dieu qui les conduit Ă Samarie ; lĂ , il prie encore, cette fois pour que lâĂternel ouvre leurs yeux. La pensĂ©e du roi dâIsraĂ«l est totalement Ă©loignĂ©e de celle de lâhomme de Dieu il voudrait frapper les Syriens, se venger dâeux, alors que le prophĂšte, plein de grĂące, leur fait prĂ©parer un grand festin ». Tel est lâhomme de Dieu, agissant selon que le Seigneur Lui-mĂȘme lâa enseignĂ© Aimez vos ennemis, bĂ©nissez ceux qui vous maudissent, faites du bien Ă ceux qui vous haĂŻssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persĂ©cutent, en sorte que vous soyez les fils de votre PĂšre qui est dans les cieux⊠Vous, soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait » Matt. 544 Ă 48. Fils de votre PĂšre qui est dans les cieux », parfaits comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait », tels sont les traits de vrais hommes de Dieu. Comment le roi de Syrie rĂ©pondra-t-il Ă la bontĂ© dont il a Ă©tĂ© lâobjet de la part de lâhomme de Dieu ? De la mĂȘme maniĂšre que lâhomme rĂ©pond Ă la grĂące divine ; ĂlisĂ©e avait fait prĂ©parer Ă Samarie un grand festin » pour les Syriens qui avaient pourtant cherchĂ© Ă se saisir de lui Ă Dothan ; le roi de Syrie rassemble toute son armĂ©e pour assiĂ©ger Samarie ! Quel contraste entre la façon dâagir de Dieu, de lâhomme de Dieu, et celle de lâhomme ! â Dans la ville assiĂ©gĂ©e, la famine atteint un tel degrĂ© quâune mĂšre en arrive Ă manger son fils, aprĂšs avoir passĂ© un horrible marchĂ© avec une autre mĂšre ! ĂpouvantĂ©, le roi Joram dĂ©chire ses vĂȘtements⊠Et certes, il y avait bien de quoi agir ainsi. Mais que va-t-il faire ensuite pour secourir son peuple en dĂ©tresse ? A-t-il retenu quelque chose des dĂ©livrances opĂ©rĂ©es par le moyen de lâhomme de Dieu lors de la prĂ©cĂ©dente attaque du roi de Syrie et va-t-il crier Ă lui ? Tout au contraire, il dit Ainsi Dieu me fasse, et ainsi il y ajoute, si la tĂȘte dâĂlisĂ©e, fils de Shaphath, demeure sur lui aujourdâhui » 2 Rois 631. Dans la dĂ©tresse, lâhomme accuse Dieu et le rend responsable de tous ses malheurs, mĂ©prisant la bontĂ© dont il a Ă©tĂ© lâobjet de la part de Dieu tous les jours de sa vie et, plus particuliĂšrement, en tant de circonstances difficiles. Comme Joram rejetait le seul homme qui pouvait exaucer la priĂšre entendue tandis quâil passait sur la muraille Sauve-moi, ĂŽ roi, mon seigneur ! » verset 26, lâhomme aujourdâhui encore rejette Christ, le seul nom sous le ciel, qui soit donnĂ© parmi les hommes, par lequel il nous faille ĂȘtre sauvĂ©s » Actes 412. Joram voulait mettre Ă mort ĂlisĂ©e, lâhomme a crucifiĂ© Christ. Mais le cĆur de Dieu est toujours le mĂȘme, Il rĂ©pond par son amour Ă toute la haine de lâhomme, ne se lassant pas dâapporter sa grĂące. En face de toute la mĂ©chancetĂ© de Joram, ĂlisĂ©e dĂ©clare Ăcoutez la parole de lâĂternel. Ainsi dit lâĂternel Demain Ă cette heure-ci, la mesure de fleur de farine sera Ă un sicle, et les deux mesures dâorge Ă un sicle, Ă la porte de Samarie » 2 Rois 71. CâĂ©tait la dĂ©livrance assurĂ©e pour le peuple souffrant de la famine, le secours dans la dĂ©tresse. Mais le cĆur de lâhomme est incrĂ©dule Le capitaine, sur la main duquel le roi sâappuyait, rĂ©pondit Ă lâhomme de Dieu, et dit Voici, quand 1âĂternel ferait des fenĂȘtres aux cieux, cela arriverait-il ? ». CâĂ©tait moquerie et incrĂ©dulitĂ© ! Ă quoi lâhomme de Dieu rĂ©pond Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu nâen mangeras pas ». Et il lui en arriva ainsi le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut ». â Tel est le ministĂšre dâun homme de Dieu il prĂ©sente la grĂące, mais annonce Ă celui qui la mĂ©prise un jugement inexorable qui sâaccomplira Ă la lettre. - 2 Rois 8 â ĂlisĂ©e et la Sunamite Au chapitre 8 de ce mĂȘme second Livre des Rois, ĂlisĂ©e avertit la femme de Sunem, au fils de laquelle il avait rendu la vie, au moment oĂč allait commencer une pĂ©riode de sept annĂ©es de famine. Cette femme, aprĂšs avoir passĂ© ces sept annĂ©es dans le pays des Philistins, revient sur la terre dâIsraĂ«l. Elle a Ă©tĂ© lâobjet des soins de Dieu alors que les jugements tombaient sur le pays ; lâhomme de Dieu lui avait fait connaĂźtre ce qui lui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© et lâavait engagĂ©e Ă fuir lĂ oĂč elle pourrait sĂ©journer ; elle avait obĂ©i et fait selon la parole de lâhomme de Dieu », de sorte quâelle revenait du pays des Philistins ayant fait lâexpĂ©rience de la bontĂ© de lâĂternel. Mais, oĂč est sa maison ? oĂč sont ses champs ? Elle crie au roi pour cela. Le roi sâentretenait avec GuĂ©hazi quâil invitait Ă raconter toutes les grandes choses » faites par ĂlisĂ©e, et la femme survint tandis que GuĂ©hazi retraçait lâhistoire de la rĂ©surrection de son propre fils 2 Rois 48-37. Cette femme a ainsi un tĂ©moin, pouvant dire au roi qui elle est ; elle raconte alors elle-mĂȘme le rĂ©cit que nâavait pas terminĂ© GuĂ©hazi. Puis, le roi ordonne Rends-lui tout ce qui lui appartient, et tout le revenu des champs, depuis le jour oĂč elle a quittĂ© le pays, jusquâĂ maintenant » 2 Rois 81-6. â Tel est le rĂ©sultat de lâobĂ©issance Ă la parole dite par lâhomme de Dieu. La femme avait agi selon cette parole, elle a Ă©tĂ© gardĂ©e et secourue pendant les sept annĂ©es de famine, dans une terre dâexil et, quand elle revient de ce pays Ă©loignĂ©, Dieu a tout disposĂ© pour quâelle puisse sâadresser directement au roi Ps. 11991 ; Prov. 211 ; Eccl. 812 ; Rom. 828, toucher son cĆur et recouvrer tout son bien, y compris le revenu de ses terres depuis le jour de son dĂ©part. Tout est gain pour elle ! Dieu a pourvu Ă tout et tout est bien ! - 2 Rois 8 â ĂlisĂ©e et HazaĂ«l Dans la scĂšne qui suit 2 Rois 87-15, câest Ben-Hadad, roi de Syrie qui, malade et ayant eu connaissance de lâarrivĂ©e de lâhomme de Dieu, envoie HazaĂ«l Ă sa rencontre pour lui remettre un prĂ©sent et lui demander sâil doit relever de cette maladie. Il agit un peu comme il lâavait dĂ©jĂ fait lorsquâil avait envoyĂ© Naaman, son gĂ©nĂ©ral, chargĂ© de prĂ©sents, vers le roi dâIsraĂ«l. Ce nâĂ©tait pas le roi qui lâavait guĂ©ri mais ĂlisĂ©e le prophĂšte ; est-ce quâaujourdâhui ĂlisĂ©e ne pourrait le guĂ©rir Ă son tour ? Pourtant, il ne connaissait guĂšre celui qui avait refusĂ© les prĂ©sents de Naaman. Il est vrai que ce dernier nâavait pas tout rapportĂ© dans le pays de Syrie, et nous voyons sans doute lĂ une des consĂ©quences de lâacte de GuĂ©hazi. Point nâĂ©tait besoin de faire parvenir Ă lâhomme de Dieu la charge de quarante chameaux » ! Lâhomme de Dieu est insensible aux prĂ©sents qui peuvent lui ĂȘtre offerts, que ce soit par un Naaman guĂ©ri de sa lĂšpre ou par un Ben-Hadad qui vient lâinterroger ; il dira ce que Dieu lui a rĂ©vĂ©lĂ© sans y rien changer. LâĂternel mâa montrĂ© quâil mourra certainement ». Et puis lâhomme de Dieu pleura ». Est-ce en raison de la mort du roi de Syrie ? Non, mais parce quâil sait tout le mal quâHazaĂ«l fera aux fils dâIsraĂ«l. HazaĂ«l qui va lui-mĂȘme mettre Ă mort Ben-Hadad câest ainsi quâil mourra certainement » car, de sa maladie, il eĂ»t tout aussi certainement » relevĂ©, prendre sa place sur le trĂŽne de Syrie et exercer une si grande mĂ©chancetĂ© envers le peuple il mettra le feu aux villes fortes dâIsraĂ«l, tuera avec lâĂ©pĂ©e les jeunes hommes, Ă©crasera les petits enfants et fendra le ventre aux femmes enceintes. Lâhomme de Dieu, plein dâamour pour le peuple, souffre profondĂ©ment en considĂ©rant toutes les Ă©preuves qui vont lâatteindre. Et il pleure⊠Quelles saintes affections pour IsraĂ«l, quelle douleur en prĂ©sence du jugement qui va tomber sur un peuple qui, malgrĂ© tout, demeure le peuple de Dieu ! - 2 Rois 13 â ĂlisĂ©e et le roi Joas Au soir de sa vie, ĂlisĂ©e reçoit la visite de Joas, roi dâIsraĂ«l. Ce roi a fait ce qui est mauvais aux yeux de lâĂternel » mais, venant auprĂšs dâĂlisĂ©e malade, sa conscience est rĂ©veillĂ©e et il pleure sur le visage du prophĂšte ! Câest alors quâĂlisĂ©e lâinvite Ă ouvrir la fenĂȘtre vers lâorient â lâorient oĂč le soleil se lĂšve et qui parle de la gloire Ă venir â et Ă tirer une flĂšche, une flĂšche de salut de par lâĂternel, une flĂšche de salut contre les Syriens ». Mais Joas manque de lâĂ©nergie que donne la foi, de la persĂ©vĂ©rance qui lâaurait conduit Ă une victoire complĂšte ; aprĂšs avoir, sur lâordre dâĂlisĂ©e, pris les flĂšches et frappĂ© en terre, il sâarrĂȘte Ă la troisiĂšme fois, de sorte que lâhomme de Dieu se mit en colĂšre contre lui », lui disant Il fallait frapper cinq ou six fois, alors tu eusses battu les Syriens jusquâĂ les dĂ©truire ; mais maintenant tu ne battras les Syriens que trois fois » 2 Rois 1314 Ă 19. Ce que lâhomme de Dieu avait annoncĂ© se produisit, Ă la lettre v. 22 Ă 25. Tels sont, Ă propos dâĂlisĂ©e, deux des caractĂšres de lâhomme de Dieu lâhomme de Dieu pleura » et lâhomme de Dieu se mit en colĂšre » 2 Rois 811 et 1319. Il pleure en pensant Ă tout ce dont va souffrir le peuple de Dieu, au mal qui lui sera fait ; il se met en colĂšre, animĂ© par une sainte indignation, quand il voit le conducteur du peuple, les mains lĂąches, nâayant pas lâĂ©nergie nĂ©cessaire pour combattre et vaincre lâadversaire, alors que la victoire est assurĂ©e Ă la foi. Il nây a aucune Ă©nergie chez Joas, son cĆur ne brĂ»le pas pour le peuple opprimĂ© et quand il a pourtant en mains les flĂšches de salut », il ne manifeste pas la vigueur nĂ©cessaire pour sâen servir. Nos mains, Ă nous aussi, sont devenues lĂąches pour livrer le combat en faveur du peuple de Dieu dans la souffrance ! Et, en considĂ©rant ces choses, un vrai homme de Dieu ne peut quâĂȘtre saisi dâune sainte colĂšre ! En prenant la plume pour Ă©crire ces quelques rĂ©flexions Ă propos des hommes de Dieu dont nous parle le Saint Livre, nous ne pensions pas nous Ă©tendre aussi longuement sur ceux dont il vient dâĂȘtre question. Mais, nous voulons le croire, ce ne sera pas sans fruit que nous aurons arrĂȘtĂ© notre attention sur diffĂ©rentes phases de leur histoire et sur les caractĂšres quâil leur a Ă©tĂ© accordĂ© de pouvoir manifester dans ces circonstances. Comme nous y sommes exhortĂ©s, prenons pour exemple de souffrance et de patience les prophĂštes qui ont parlĂ© au nom du Seigneur » Jacques 510. - MoĂŻse et Ălie Notre intention, en Ă©crivant ces lignes, Ă©tait surtout de considĂ©rer lâhistoire de deux hommes de Dieu dont, Ă dessein, nous nâavons encore rien dit, MoĂŻse et Ălie. Ce titre est donnĂ© six fois Ă chacun dâeux dans les Ă©crits de lâAncien Testament. Dâautre part, leur histoire offre un intĂ©rĂȘt particulier parce que ce sont ces deux hommes de Dieu qui apparaissent en gloire sur la montagne de la transfiguration, sâentretenant de la mort du Seigneur. MoĂŻse a donnĂ© la loi au peuple, elle a Ă©tĂ© violĂ©e ; Ălie a exercĂ© un ministĂšre prophĂ©tique en vue de ramener le cĆur du peuple Ă lâĂternel, ce ministĂšre a Ă©tĂ© rejetĂ©, comme aussi le ministĂšre prophĂ©tique dans son ensemble. DĂšs lors, il ne reste plus que la mort de Christ comme pouvant assurer lâaccomplissement des conseils de Dieu. MoĂŻse et Ălie reprĂ©sentent, sur la montagne de la transfiguration, les saints qui seront avec Christ en gloire, MoĂŻse ceux qui passeront par la mort, Ălie ceux qui demeureront jusquâĂ sa venue et seront ravis dans les demeures cĂ©lestes sans avoir eu Ă passer par la mort. Tandis quâils ont cheminĂ© ici-bas, exerçant lâun et lâautre le ministĂšre qui leur avait Ă©tĂ© confiĂ©, MoĂŻse et Ălie ont Ă©tĂ© appelĂ©s des hommes de Dieu » ; puisquâils typifient les saints associĂ©s Ă Christ dans sa gloire, puissent tous les saints rĂ©aliser, chacun dans sa marche et dans le service qui lui est Ă©chu, les caractĂšres dâun homme de Dieu ! - PriĂšre, intercession Un autre trait commun Ă ces deux hommes de Dieu tous deux, animĂ©s dâun amour profond et vrai pour le peuple, ont su prier et intercĂ©der en sa faveur dans la pleine intelligence de la pensĂ©e de Dieu. MoĂŻse lâa fait dans une circonstance oĂč cependant le peuple avait abandonnĂ© lâĂternel, se tournant vers une idole, un dieu qui pouvait ĂȘtre vu. Et lâĂternel avait dĂ©clarĂ© quâIl allait consumer le peuple et faire de MoĂŻse une grande nation ! MoĂŻse ne pense ni Ă lui ni Ă ce que lâĂternel veut lui donner, câest pour le peuple quâil implore lâĂternel ». Ce quâil fait valoir, dans sa premiĂšre intercession, câest la gloire de lâĂternel ; elle est en cause, lâĂternel ne peut pas dĂ©truire son peuple ! Lâamour qui remplissait le cĆur de MoĂŻse pour ceux qui, malgrĂ© leur dĂ©sobĂ©issance, occupaient une si grande place dans le cĆur de Dieu est manifestĂ© dans son ardente intercession, celle dâun vrai MĂ©diateur. Il rappelle Ă lâĂternel sa parole et son serment Ex. 3211-13 ; cf. HĂ©br. 618. En un sens, le sort du peuple dĂ©pendait du MĂ©diateur et Dieu Lui-mĂȘme avait suscitĂ© celui qui pouvait ainsi se tenir Ă la brĂšche » cf. Ps. 10623. PrĂ©cieux encouragement Ă lâintercession en faveur du peuple de Dieu ! Si jamais il y eut une occasion dans laquelle il semblait impossible que Dieu intervĂźnt, câĂ©tait bien lors de lâaffaire du veau dâor, mais la foi de lâhomme de Dieu sâĂ©lĂšve au-dessus de toutes les impossibilitĂ©s. MoĂŻse se tint Ă la brĂšche », lui seul, et lâĂternel ne dĂ©truisit pas le peuple ! Il le fit, prĂȘt Ă se sacrifier pour IsraĂ«l, allant jusquâĂ dire efface-moi de ton livre, afin que le peuple soit Ă©pargnĂ©, parce quâil aimait ce peuple dâun amour vrai et plus fort que la mort. Ă propos dâĂlie, il nous est dit La fervente supplication du juste peut beaucoup » Jacques 516. Câest pour la gloire de Dieu quâĂlie prie, câest le vrai objet de sa priĂšre ; si mĂȘme le peuple doit connaĂźtre trois ans et six mois de famine. Ălie est prĂȘt Ă demander, et demande quâil en soit ainsi Jacques 517, afin que Dieu puisse ĂȘtre glorifiĂ© au milieu de ce peuple jusquâalors infidĂšle. Ălie Ă©tait au sein dâun douloureux Ă©tat de choses, le mal faisait de rapides progrĂšs, la ruine Ă©tait tout autour de lui ; il la sentait, il pleurait sans doute, mais aussi, il priait avec instance, non pas dâune maniĂšre plus ou moins froide, usant de vaines redites », mais avec instance et persĂ©vĂ©rance. Quel exemple pour nous ! Y a-t-il jamais eu comme aujourdâhui nĂ©cessitĂ© de prier avec instance » pour lâAssemblĂ©e de Dieu ? Dieu ne refuse jamais dâagir, Ă son moment, quand la foi sâadresse Ă Lui avec confiance et intelligence, nâayant dâautre but et dâautre dĂ©sir que la gloire divine. Ălie nâĂ©prouvait certes aucun plaisir Ă voir la ruine de son pays devenu un aride dĂ©sert, le peuple consumĂ© par la famine, mais il dĂ©sirait ardemment le vrai bien du peuple et, avant tout, la gloire de lâĂternel. Trois choses caractĂ©risent sa priĂšre 1° Ălie avait lâintelligence des pensĂ©es et de la volontĂ© de Dieu au sujet de sa requĂȘte et il avait ce discernement parce quâil se tenait sans cesse devant Dieu » 1 Rois 171 ; cf. Jean 157 et 1 Jean 514, 15 ; en contraste Jacques 43. 2° Il avait une pleine et entiĂšre confiance en Dieu cf. Matt. 2121, 22. 3° Enfin, sa priĂšre Ă©tait adressĂ©e Ă Dieu avec persĂ©vĂ©rance Jacques 517 ; cf. Luc 115 et suivants ; Rom. 1212. Comme nous lâavons dĂ©jĂ remarquĂ©, MoĂŻse et Ălie ont Ă©tĂ© appelĂ©s hommes de Dieu » Ă six reprises diffĂ©rentes. Pour MoĂŻse DeutĂ©ronome 331 ; JosuĂ© 146 ; 1 Chroniques 2314 ; 2 Chroniques 3016 ; Esdras 32 et Psaume 90. Pour Ălie 1 Rois 1724 ; 2 Rois 19, 10, 11, 12 et 13. - BĂ©nĂ©diction, ministĂšre de la Parole, intercession et adoration â MoĂŻse Chez MoĂŻse, bien des traits sont Ă noter en rapport avec ce caractĂšre dâhomme de Dieu 1. DeutĂ©ronome 331 et 1 Chroniques 2314. â Lâhomme de Dieu rĂ©pand la bĂ©nĂ©diction dâen haut sur le peuple de Dieu. Il dit du bien des fils dâIsraĂ«l et pourtant, que de reproches il eĂ»t pu leur adresser ! Câest aprĂšs ĂȘtre restĂ© quarante ans avec eux dans le dĂ©sert quâil parle dâeux en bien⊠Ne pouvons-nous pas en retirer quelque instruction ? En second lieu, une prĂ©cieuse part est assignĂ©e Ă ses fils â la tribu de LĂ©vi â dans le service du sanctuaire, un service qui revĂȘt trois aspects ministĂšre de la Parole, intercession et adoration Deut. 338-10 ; cf. 1 Chron. 2314. 2. JosuĂ© 146. â Avec le discernement spirituel que donnent la crainte de Dieu et une vie dans sa communion, MoĂŻse apprĂ©cie la persĂ©vĂ©rance et lâĂ©nergie de la foi dâun Caleb, auquel il assure la possession de lâhĂ©ritage HĂ©bron appartiendra Ă celui qui a pleinement suivi lâĂternel ». 3. 2 Chroniques 3016 et Esdras 32. â De LĂ©vi il est dit La loi de vĂ©ritĂ© Ă©tait dans sa bouche » Malachie 26. Comme nous venons de le rappeler, quant Ă MoĂŻse, homme de Dieu, ses fils furent attribuĂ©s Ă la tribu de LĂ©vi » 1 Chron. 2314, tribu Ă laquelle Ă©tait assignĂ© le triple service dont nous parle DeutĂ©ronome 338-10. Si la loi de vĂ©ritĂ© Ă©tait dans la bouche de LĂ©vi, câest parce que dĂ©jĂ la parole de lâĂternel Ă©tait dans la bouche de MoĂŻse. Et cela Ă un degrĂ© tel que, dans les deux passages considĂ©rĂ©s ici, la loi de lâĂternel est appelĂ©e la loi de MoĂŻse, homme de Dieu ». Quâil sâagisse de cĂ©lĂ©brer la fĂȘte de la pĂąque 2 Chron. 30 ou celle des tabernacles Esdras 3, le peuple pouvait se conformer aux enseignements donnĂ©s par MoĂŻse, homme de Dieu, car ce quâil avait dit Ă©tait la parole de lâĂternel dans toute sa puretĂ©. La parole de MoĂŻse faisait donc autoritĂ© pour les Ăąmes pieuses, mĂȘme dans des temps de ruine, que ce soit lors du rĂ©veil aux jours dâĂzĂ©chias ou au retour de la captivitĂ© de Babylone. Il y a lĂ un enseignement trĂšs important Ă souligner pour les temps auxquels nous sommes parvenus. Puisse-t-il y avoir, encore aujourdâhui, de vrais hommes de Dieu, prĂ©sentant la Parole dans toute sa puretĂ©, dans la bouche desquels se trouve la loi de vĂ©ritĂ© » afin que les Ăąmes soient instruites et dirigĂ©es selon la pensĂ©e de Dieu ! Câest lâexhortation adressĂ©e, dans des jours de ruine, par lâapĂŽtre Paul Ă TimothĂ©e, homme de Dieu » PrĂȘche la Parole » 2 Tim. 41. 4. Psaume 90. â PriĂšre de MoĂŻse, homme de Dieu » est-il Ă©crit Ă lâen-tĂȘte de ce Psaume. Ce nâest pas le lĂ©gislateur qui prie, câest lâhomme de Dieu. Le seul Psaume de MoĂŻse, qui nous ait Ă©tĂ© conservĂ© â combien câest remarquable â est une priĂšre de lâhomme de Dieu ! En prĂ©sence du nĂ©ant de lâhomme, de lâiniquitĂ© dâun peuple qui a violĂ© la loi et sur lequel pĂšse la colĂšre de Dieu, il sâadresse non pas au Dieu de SinaĂŻ, mais Ă Celui auquel il peut dire Repens-toi » v. 13 et auprĂšs duquel le fidĂšle trouvera toujours un sĂ»r refuge Tu as Ă©tĂ© notre demeure de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration » v. 1. - GrĂące et puissance, et parole de jugement â Ălie Chez Ălie, nous avons 1. La manifestation en grĂące de la puissance de Dieu, dans la rĂ©surrection du fils de la veuve de Sarepta 1 Rois 17. Dieu seul peut donner la vie, de sorte que, lorsquâĂlie dit Ă la femme Vois, ton fils vit », elle sâĂ©crie aussitĂŽt Maintenant, Ă cela je connais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de lâĂternel dans ta bouche est la vĂ©ritĂ© » 1 Rois 1723, 24 ; cf. 2 Chron. 3016 ; Esdras 32 et Malachie 26. On connaĂźt de quelquâun quâil est un homme de Dieu » par ce quâil est, ce quâil dit et ce quâil fait. Dans cette circonstance, Ălie a manifestĂ© la grĂące et la vĂ©ritĂ©, câest le caractĂšre dâun vrai homme de Dieu. GrĂące et vĂ©ritĂ© qui ont Ă©tĂ© apportĂ©es ici-bas par Celui qui y a Ă©tĂ©, par excellence, le vrai et parfait Homme de Dieu cf. Jean 117. 2. Une parole de puissance mais en jugement et non plus en grĂące 2 Rois 1. - Souffrances Il y a encore un trait commun Ă MoĂŻse et Ălie, ces deux grands hommes de Dieu de lâancienne Ă©conomie Lâun et lâautre ont eu Ă souffrir, craignant pour leur vie. Comme le Pharaon chercha Ă tuer MoĂŻse » Ex. 215, JĂ©sabel forma le projet de mettre Ă mort Ălie 1 Rois 192. - Souffrances de MoĂŻse LâAncien Testament nous donne le rĂ©cit des faits, le Nouveau y ajoute quelques commentaires, les Ă©clairant dâun jour particulier ; câest pourquoi il convient de mĂ©diter Actes 7 et HĂ©breux 11, aprĂšs avoir lu Exode 2. Dieu avait prĂ©parĂ© MoĂŻse en lui faisant passer dâabord quarante annĂ©es en Ăgypte ; câĂ©tait nĂ©cessaire Ă la formation de lâhomme de Dieu. La grandeur de lâĂgypte, ses richesses et ses honneurs, MoĂŻse a rejetĂ© tout cela parce que son cĆur Ă©tait avec le peuple de Dieu MoĂŻse, Ă©tant devenu grand, sortit vers ses frĂšres » Ex. 211. HĂ©breux 11 nous dit Par la foi, MoĂŻse, Ă©tant devenu grand, refusa dâĂȘtre appelĂ© fils de la fille du Pharaon, choisissant plutĂŽt dâĂȘtre dans lâaffliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des dĂ©lices du pĂ©chĂ©, estimant lâopprobre du Christ un plus grand trĂ©sor que les richesses de lâĂgypte ; car il regardait Ă la rĂ©munĂ©ration » v. 24-26. Actes 7 Et MoĂŻse fut instruit dans toute la sagesse des Ăgyptiens ; et il Ă©tait puissant dans ses paroles et dans ses actions. Mais quand il fut parvenu Ă lâĂąge de quarante ans, il lui vint au cĆur de visiter ses frĂšres, les fils dâIsraĂ«l » v. 22 et 23. En figure, câest lâabaissement volontaire du Seigneur. Que vit MoĂŻse, sortant vers ses frĂšres » ? Il vit, leurs fardeaux » Ex. 211. Il aurait pu dire alors je suis grandement privilĂ©giĂ© dâavoir Ă©chappĂ© Ă semblable condition, Dieu est bon de mâavoir mis Ă lâabri ! â et ensuite, regagner le palais du Pharaon. CâeĂ»t Ă©tĂ© pur Ă©goĂŻsme ! Il aurait pu dire aussi je vais intervenir auprĂšs du Pharaon pour faire allĂ©ger les fardeaux du peuple. Mais alors, en admettant que sa requĂȘte eĂ»t Ă©tĂ© accueillie, dâoĂč serait venue la dĂ©livrance ? Du Pharaon et de MoĂŻse et non pas de Dieu par le moyen de MoĂŻse. Dâautre part, le rĂ©sultat eĂ»t Ă©tĂ© celui-ci le peuple serait restĂ© en Ăgypte, dans une condition meilleure peut-ĂȘtre mais pourtant toujours en Ăgypte, sous le joug du Pharaon, alors que lâĂternel avait une tout autre pensĂ©e Ă son Ă©gard. De mĂȘme pour la dĂ©livrance dâune Ăąme, ou de ceux qui traversent la dĂ©tresse les moyens humains nâatteignent jamais le but que Dieu se propose. Que voit MoĂŻse en second lieu ? Il vit un homme Ă©gyptien qui frappait un HĂ©breu dâentre ses frĂšres ». LâEsprit de Dieu souligne ce quâĂ©tait cet HĂ©breu lâun de ses frĂšres ! DĂšs lors, aucune hĂ©sitation il sâassocie Ă ses frĂšres. Il choisit », nous dit HĂ©breux 11. Heureux choix de la foi ! En un instant, il a mis en balance, dâune part, les richesses de lâĂgypte et, dâautre part, lâopprobre du Christ â les dĂ©lices du pĂ©chĂ© et lâaffliction avec le peuple de Dieu. Et, avec fermetĂ©, il choisit » lâaffliction avec ses frĂšres » â ils sont le peuple de Dieu » â et lâopprobre, mais câest lâopprobre du Christ ». Tel est le point de dĂ©part du service de MoĂŻse parmi ses frĂšres ». Et pourtant, le moment nâĂ©tait pas encore venu oĂč Dieu pouvait lâappeler Ă un tel privilĂšge. Au lieu dâattendre cet appel, MoĂŻse Ă©tait parti selon lâimpulsion de son cĆur, de telle sorte quâil va faire lâexpĂ©rience de ce que peuvent ĂȘtre les consĂ©quences dâune activitĂ©, excellente en soi peut-ĂȘtre, ayant Ă sa source les plus louables intentions, mais qui nâa pas lâautoritĂ© dâune pleine obĂ©issance Ă un ordre de Dieu. Il regarda çà et là », tĂ©moignant ainsi dâune certaine crainte, que nâa pas celui qui a conscience dâĂȘtre envoyĂ© par Dieu et qui, dans une entiĂšre confiance, peut aller droit son chemin, assurĂ© dâun secours qui ne lui fera pas dĂ©faut. Câest parce quâil vit quâil nây avait personne » que MoĂŻse frappa lâĂgyptien », le cachant ensuite dans le sable ; ce nâĂ©tait pas parce que Dieu lui avait commandĂ© de le faire. Actes 7 nous, dit Il croyait que ses frĂšres comprendraient que Dieu leur donnerait la dĂ©livrance par sa main » v. 25 ; il avait bien le sentiment dâĂȘtre le libĂ©rateur du peuple, mais il sâĂ©tait mis en route, emportĂ© par les gĂ©nĂ©reuses impulsions de son cĆur, sans attendre que Dieu lui dise dâaller. Actes 7 ajoute â câest la fin du vers. 25 â mais ils ne le comprirent point ». Comment MoĂŻse eut-il le sentiment que ses frĂšres nâavaient pas compris ? Et il sortit le second jour ; et voici, deux hommes hĂ©breux se querellaient. Et il dit au coupable Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? » Ex. 213, 14 ; cf. Actes 726-28. Combien il est douloureux de voir deux frĂšres se quereller ! Une commune dĂ©tresse unit gĂ©nĂ©ralement les hommes qui en sont les victimes ils associent leurs efforts pour en attĂ©nuer les effets, car on fraternise dans un malheur afin de le rendre plus supportable Ă chacun. Et voilĂ que parmi le peuple de Dieu dans la souffrance, deux frĂšres se querellent, se donnant ainsi en spectacle aux Ăgyptiens et repoussant celui qui voudrait les ramener Ă la paix Vous ĂȘtes frĂšres ; pourquoi vous faites-vous tort lâun Ă lâautre ? ». Et quel est celui des deux qui le repousse ? Le coupable » Ex. 213, celui qui faisait tort Ă son prochain » Actes 727. Câest encore celui-lĂ qui dit Ă MoĂŻse Qui tâa Ă©tabli chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer, toi, comme tu tuas hier lâĂgyptien ? » MoĂŻse est donc, dâune part, coupable dâun meurtre qui le rend passible du jugement du Pharaon et dâautre part, repoussĂ© par ses frĂšres. Que fait-il ? Il eut peur » et il sâenfuit » Ex. 214, 15. Sâil avait agi envoyĂ© par Dieu et dirigĂ© par Lui, il nâaurait pas eu peur plus tard, il ne craindra pas la colĂšre du roi Par la foi, il quitta lâĂgypte, ne craignant pas la colĂšre du roi, car il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible » HĂ©breux 1127. MoĂŻse avait agi selon sa propre volontĂ© ; pour ĂȘtre un homme de Dieu, il faut que la propre volontĂ© soit brisĂ©e. Ce sera, pour MoĂŻse, lâobjet de lâĂ©cole de Madian. Quarante annĂ©es en Ăgypte, Ă la cour du Pharaon, lâavaient amenĂ© Ă faire lâheureux choix de HĂ©breux 1125 ; quarante annĂ©es Ă Madian briseront chez lui toute volontĂ© propre et feront de lui lâhomme de Dieu que lâĂternel pourra alors envoyer vers son peuple Ex. 3 pour y remplir, durant quarante annĂ©es, un si grand ministĂšre. Quel contraste entre Exode 214, 15 et 419-20, entre la fuite coupable, la peur, rĂ©sultat de la confiance de MoĂŻse en lui-mĂȘme, et son retour en Ăgypte, aprĂšs les quarante annĂ©es passĂ©es Ă Madian ! Il revient faible, petit Ă ses propres yeux, mais revĂȘtu de la puissance de Dieu, ayant la verge de Dieu dans sa main ». Câest le rĂ©sultat du travail accompli pendant ces quarante annĂ©es, annĂ©es de formation de lâhomme de Dieu. Il est trĂšs remarquable que ce soit prĂ©cisĂ©ment, des trois pĂ©riodes de quarante ans qui constituent la vie de MoĂŻse, celle dont les Ăcritures nous parlent le moins la discipline de Madian, lâĂ©cole de Dieu, câest quelque chose quâil faut apprendre chacun pour soi-mĂȘme. Il convient que chacun fasse ses propres expĂ©riences dans ce travail de formation de lâhomme de Dieu. - Souffrances dâĂlie Ce nâest pas au dĂ©but de son ministĂšre quâĂlie fut persĂ©cutĂ© et eut peur pour sa vie, fuyant devant JĂ©sabel comme MoĂŻse avait fui devant le Pharaon, câest tout Ă la fin. Pour MoĂŻse, câĂ©tait avant mĂȘme de commencer son service ; pour Ălie, cela en marquait la fin. AprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă la rencontre dâAchab, aprĂšs avoir tenu tĂȘte Ă huit cent cinquante faux prophĂštes sur le Carmel, en ayant triomphĂ© et les ayant mis Ă mort, Ălie se leva, et sâen alla pour sa vie » parce que la femme JĂ©sabel avait parlĂ© de le faire mourir ! Il Ă©tait alors, moralement, devant JĂ©sabel » et non plus devant lâĂternel », et la chose est si juste quâil devra marcher quarante jours et quarante nuits pour se retrouver devant son Dieu, Ă Horeb, dans la caverne. Sâen allant pour sa vie », Ălie va jusquâau dĂ©sert et lĂ , complĂštement dĂ©couragĂ©, il dit Câest assez ! maintenant, Ăternel, prends mon Ăąme »⊠Il sâen allait pour sauver sa vie et, assis sous le genĂȘt, il demande la mort ! Quelle inconsĂ©quence ! Et pourquoi demande-t-il la mort ? Car je ne suis pas meilleur que mes pĂšres » 1 Rois 194. Comme MoĂŻse, bien que les circonstances ne soient pas exactement les mĂȘmes, Ălie sâenfuit au dĂ©sert, ayant peur. Ni lâun ni lâautre nây allait conduit par lâĂternel, chez lâun et chez lâautre la propre volontĂ© Ă©tait seule en activitĂ© et lâun et lâautre avaient de salutaires leçons Ă y apprendre. Ălie avait dispensĂ© de la nourriture Ă dâautres dans des jours de famine, il avait Ă©tĂ© manifestĂ© comme un homme de Dieu, apportant et la grĂące et la vĂ©ritĂ© ; au dĂ©sert, il est dĂ©pouillĂ© de tout, sauf de lui-mĂȘme, et sans ressources ! Dieu a compassion de lui, Il lui donne la nourriture dont il a besoin pour marcher et sans laquelle il nâaurait pu arriver Ă Horeb, la montagne de Dieu. LĂ , il entre dans la caverne, sans doute au lieu oĂč lâĂternel avait autrefois, dans des circonstances toutes diffĂ©rentes, cachĂ© MoĂŻse. MoĂŻse, alors, intercĂ©dait pour le peuple ; ici, Ălie parle contre le peuple ! Lui qui avait manifestĂ©, en faveur de ce peuple, un amour en connaissance et toute intelligence », selon lâexpression de Philippiens 19. Dieu fait passer devant lui les diverses manifestations de sa puissance et de ses jugements ; Ălie les connaissait bien vent dâorage qui avait prĂ©cĂ©dĂ© la pluie 1845, feu du ciel 1838, et ces mĂȘmes phĂ©nomĂšnes sâĂ©taient jadis produits sur cette montagne, alors que lâĂternel donnait la loi Ă MoĂŻse Ex. 19. Mais quelle leçon pour Ălie ! LâĂternel nâĂ©tait ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. Toute la vie du plus grand des prophĂštes, de cet homme de Dieu si remarquable, qui occupe avec MoĂŻse une place Ă©minente, aurait pu sâĂ©couler sans quâil eĂ»t rĂ©ellement connu Dieu, le Dieu de grĂące ! La voix douce, subtile », chose nouvelle pour lui, dĂ©passait tout ce quâil avait expĂ©rimentĂ© jusquâalors et, le visage enveloppĂ© dans son manteau de prophĂšte, il se tient Ă lâentrĂ©e de la caverne MoĂŻse aussi cacha son visage, car il craignait de regarder vers Dieu » [Exode 36] et câĂ©tait aussi Ă la montagne de Dieu, Ă Horeb ». SinaĂŻ reprĂ©sente la loi, Horeb la montagne oĂč Dieu se manifeste en grĂące ; et câest bien sous ce caractĂšre quâIl se manifeste et Ă MoĂŻse et Ă Ălie, dans ces deux scĂšnes. LâĂternel pose alors Ă Ălie la mĂȘme question que celle quâil lui avait dĂ©jĂ posĂ©e Que fais-tu ici, Ălie ? » 1 Rois 1913 ; cf. v. 9. Et Ălie fait encore la mĂȘme rĂ©ponse. Ce quâil vient de voir et dâentendre ne lui a, au fond, rien appris ni de lui-mĂȘme ni de Dieu et il a toujours la mĂȘme pensĂ©e Ă lâĂ©gard du peuple ! Devant le Dieu de grĂące, il se fait toujours lâaccusateur du peuple et plaide pour le jugement. Eh bien, câest Ălie lui-mĂȘme qui est chargĂ© dâoindre HazaĂ«l, JĂ©hu et ĂlisĂ©e, pour ĂȘtre respectivement roi sur la Syrie, roi sur IsraĂ«l et prophĂšte Ă sa place. Mais au lieu dâaller oindre HazaĂ«l et JĂ©hu, Ălie va dâabord trouver ĂlisĂ©e et jette sur lui son manteau de prophĂšte ; sâeffaçant entiĂšrement, il lui laisse le soin de remplir la premiĂšre partie de la mission qui lui avait Ă©tĂ© confiĂ©e. Il a maintenant compris ce quâest la grĂące de Dieu et il se sent un objet de grĂące Ă tel point quâil ne peut oindre lui-mĂȘme HazaĂ«l et JĂ©hu, les rois qui doivent ĂȘtre les instruments de Dieu pour le chĂątiment de son peuple infidĂšle. En apparence, la carriĂšre de lâhomme de Dieu est brisĂ©e, mais en rĂ©alitĂ© câest une autre phase de lâhistoire dâĂlie qui sâouvre. La premiĂšre, quelque brillante quâelle ait Ă©tĂ© Ă bien des Ă©gards, a abouti au genĂȘt du dĂ©sert et Ă la caverne dâHoreb ; la seconde aura son couronnement dans le tourbillon au sein duquel Ălie sera enlevĂ© aux cieux. La premiĂšre a Ă©tĂ© marquĂ©e par la puissance du prophĂšte, la deuxiĂšme par lâhumiliation dâĂlie. Ălie a jetĂ© son manteau sur ĂlisĂ©e, non pour lâattirer aprĂšs lui 1 Rois 1920, mais pour quâil soit prophĂšte Ă sa place ; il manifeste alors ce quâil nâavait pas montrĂ© en sortant de la caverne humilitĂ©, jugement de soi-mĂȘme, apprĂ©ciation de la grĂące. Dieu est pleinement glorifiĂ© par la conduite dâĂlie, de sorte quâil peut lâenlever aux cieux de la maniĂšre si remarquable qui nous est dĂ©crite en 2 Rois 2. - Juges 13 â lâAnge de lâĂternel, manifestation de Christ Par-dessus tous ceux dont nous avons parlĂ©, il en est un que lâĂcriture nous prĂ©sente avec ce mĂȘme titre dâhomme de Dieu, dans le chapitre 13 du Livre des Juges. La femme de Manoah disait Ă son mari Un homme de Dieu est venu vers moi » Juges 136. Il a la parfaite connaissance de toutes choses, annonce Ă la femme la naissance dâun fils et lui enseigne ce quâelle doit faire dĂšs avant cette naissance ; et il rĂ©pĂšte les mĂȘmes paroles Ă Manoah quand il vient vers lui. Puis, nâacceptant rien de celui qui voulait le retenir et lui apprĂȘter un chevreau, il dĂ©clare Si tu fais un holocauste, tu lâoffriras Ă lâĂternel ». Tout ce quâil fait est pour son Dieu, pour sa gloire et il dĂ©sire quâĂ Lui seul soient la reconnaissance et lâhommage. Qui est cet homme de Dieu qui nâavait pas dit son nom, ce nom que Manoah voulait pourtant connaĂźtre et dont il demande la rĂ©vĂ©lation ? Et lâAnge de lâĂternel lui dit Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux ». Merveilleux, en effet, tel Il a Ă©tĂ© dans ce monde, Celui qui a parfaitement rĂ©vĂ©lĂ© Dieu ! Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du PĂšre, lui, lâa fait connaĂźtre » Jean 118. En vĂ©ritĂ©, Manoah pouvait dire nous avons vu Dieu ». Puissions-nous fixer les yeux sur Lui, ĂȘtre rendus capables de manifester quelques-uns de ses caractĂšres, afin que nous soyons dans ce monde, en une mesure au moins, des hommes de Dieu accomplis et parfaitement accomplis pour toute bonne Ćuvre » !
PriĂšresde protection les plus demandĂ©es. PriĂšres de protection contre le mal et les forces du mal; PriĂšres aux anges gardiens pour trouver lâamour et son Ăąme sĆur; PriĂšres pour garder son couple, sauver son mariage en cas de rupture amoureuse; Puissantes priĂšres de protection pour la paix et lâamour dans la famille
La gloire de Dieu occupe une place centrale dans les Ăcritures. Et cela fait de la chose une chose centrale pour nous ici Ă Desiring God ». Voici quelques exemples de la façon dont pasteur John a dĂ©crit lâimportance de la gloire de Dieu au fil des ans. Il a dit des choses telles que La dĂ©fense de la gloire de Dieu est le fondement de notre salut, et lâexaltation de la gloire de Dieu est le but de notre salut. » La gloire de Dieu est le but de toutes choses. » La gloire de Dieu est le but unificateur de lâhistoire. » La gloire de Dieu est la source et la somme de toute joie pleine et durable. » Et ainsi de suite. Ce sont lĂ des paroles percutantes. Mais quâest-ce que la gloire de Dieu exactement, que voulons-nous dire par lĂ ? Câest une question Ă laquelle pasteur John a cherchĂ© Ă rĂ©pondre dans son sermon Ă lui soit la gloire aux siĂšcles des siĂšcles », prĂȘchĂ© le 17 dĂ©cembre 2006. Voici un extrait de ce quâil a dit Ă ce sujet DĂ©finir la gloire de Dieu est impossible, dirais-je, parce que le mot gloire est plus proche du mot beautĂ© que du mot basketball. Ainsi, si quelquâun vous disait quâil nâavait jamais entendu parler dâun ballon de basketball » et quâil ne savait pas ce que câĂ©tait et vous demandais de dĂ©finir ce que câĂ©tait quâun ballon de basket, il ne vous serait pas difficile de le faire. Vous utiliseriez vos mains et vous diriez eh bien, câest un objet rond fait de cuir ou de caoutchouc dâenviron 25 ou 30 cm de diamĂštre et on doit le gonfler. On le gonfle pour quâil soit assez dur. Et ensuite on peut le faire rebondir comme ça et on peut le lancer aux autres et on peut courir pendant quâon le fait rebondir. Et puis il y a un cerceau Ă la fin. Avant, câĂ©tait un panier. Et il faut essayer de lancer la balle au travers du cerceau ou panier, raison pour laquelle on lâappelle un ballon de basket » panier en français. AprĂšs cette description, ils auraient une trĂšs bonne idĂ©e de ce que câest. Ils seraient capables dâen repĂ©rer un et de le distinguer dâun ballon de football ou dâun ballon de football amĂ©ricain. On ne peut pas faire cela avec le mot beautĂ©. Il y a des mots dans notre vocabulaire avec lesquels nous pouvons communiquer non pas parce que nous pouvons les dire, mais parce que nous les voyons. On peut les montrer du doigt. Si nous montrons assez de choses du doigt et que nous voyons assez de choses ensemble et que nous disons Ă chaque fois Câest ça, câest ça, câest ça », nous pourrons peut-ĂȘtre avoir un sens commun de ce quâest la beautĂ©. Mais si vous essayez de traduire le mot beautĂ© en mots, ce serait trĂšs, trĂšs difficile. Montrer la gloire du doigt Câest la mĂȘme chose avec le mot gloire. Alors, comment sây prendre ? Il faut essayer de dĂ©finir le mot parce quâon ne peut pas laisser les gens crĂ©er chacun leur propre signification du terme. Alors, voici comment je vais essayer de le faire. Je vais me saisir de ce terme et le contraster bibliquement avec le mot saint » et me demander Quelle est la diffĂ©rence entre la saintetĂ© de Dieu et la gloire de Dieu. » Ce faisant, je pense que nous serons mieux en mesure de comprendre la nature de ce terme, la nature de la gloire de Dieu. Câest donc ainsi que je vais mây prendre. La saintetĂ© de Dieu consiste, je pense, dans le fait que lâĂȘtre de Dieu existe dans une classe Ă part, dans sa perfection, sa grandeur et sa valeur. Sa perfection, sa grandeur et sa valeur sont dâune catĂ©gorie si distincte et sĂ©parĂ©e â il est commun dâapprendre que saint signifie sĂ©parĂ© â quâil est dans une classe par lui-mĂȘme. Il possĂšde des perfections infinies, une grandeur infinie et une valeur infinie. Sa saintetĂ© est ce quâil est en tant que Dieu et que personne dâautre nâest. Câest sa qualitĂ© de perfection qui ne peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e, qui ne peut ĂȘtre imitĂ©e, qui est incomparable, qui dĂ©termine tout ce quâil est et qui nâest dĂ©terminĂ© par rien dâextĂ©rieur Ă lui-mĂȘme. Sa saintetĂ© pointe Ă sa valeur intrinsĂšque et infinie. Maintenant, quand ĂsaĂŻe dit que les anges crient Saint, saint, saint est lâĂternel des armĂ©es ! » â la chose quâils disent juste aprĂšs est la suivante â Toute la terre est pleine de sa gloire ! » â et on aurait pu sâattendre Ă ce quâils disent saintetĂ©. Cela dit, le texte ne dit pas saintetĂ©. Il dit gloire. IntrinsĂšquement saint, intrinsĂšquement saint, et toute la terre est pleine de sa gloire. DĂšs lors, Ă partir de cela, je peux me lancer dans une dĂ©finition la gloire de Dieu est la beautĂ© manifeste de sa saintetĂ©. Câest le dĂ©voilement public de sa saintetĂ©. Câest la façon dont il met sa saintetĂ© en Ă©vidence pour que les gens puissent lâapprĂ©hender. La gloire de Dieu est donc la manifestation de la saintetĂ© de Dieu. Ăcoutez cette parole de LĂ©vitique Dieu dit quâil sera sanctifiĂ© par ceux qui sâapprochent de lui et quâil sera glorifiĂ© en prĂ©sence de tout le peuple. Je serai sanctifiĂ© par ceux qui sâapprochent de moi », dit-il, et en prĂ©sence de tout le peuple » â pour le dire autrement â je serai glorifiĂ© ». Ainsi, voir, apprĂ©hender et reconnaĂźtre sa saintetĂ© et, en quelque sorte, la percevoir, câest voir la gloire et, ainsi, le glorifier. DĂ©finir lâimpossible Alors, voici une tentative de dĂ©finition. La gloire de Dieu est la beautĂ© infinie et la grandeur des multiples perfections de Dieu. La beautĂ© infinie â et je me concentre ici sur la manifestation de son caractĂšre, de sa valeur et de ses attributs â toutes ses perfections et sa grandeur sont belles quand on les voit se manifester, et il y en a beaucoup. Câest pourquoi jâutilise le mot multiple. Voici donc la dĂ©finition que pasteur John donne de la gloire en une seule phrase. La gloire de Dieu est la beautĂ© infinie et la grandeur de ses multiples perfections. Dans la mĂȘme prĂ©dication, pasteur John conclut de la façon suivante Les cieux racontent la gloire de Dieu Psaume Quâest-ce que ça veut dire ? Ăa veut dire quâil crie en notre direction. Il crie par le biais des nuages. Il crie par lâĂ©tendue bleue. Il crie par lâentremise dâun horizon dorĂ©. Il crie par le biais des galaxies et des Ă©toiles. Il crie. Je suis glorieux. Ouvrez les yeux. Il en est ainsi, les cieux racontent ma gloire, mais ma gloire est encore plus grande lorsque vous me connaissez. Et la Bible dit Saint, saint, saint est lâĂternel des armĂ©es ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » ĂsaĂŻe Si vous aviez des yeux pour voir dans cette piĂšce, vous verriez la gloire de Dieu partout. On a besoin dâyeux. On a besoin dâyeux plus que de quoi que ce soit dâautre. Le Dieu de ce monde a aveuglĂ© les esprits des incrĂ©dules pour les empĂȘcher de voir briller la lumiĂšre de la connaissance de la gloire de Christ dans lâĂvangile 2 Corinthiens Alors je vous le demande La voyez-vous ? Lâaimez-vous ? » Vous avez Ă©tĂ© fait pour cela. Au fond de votre cĆur, si vous ĂȘtes une personne totalement indiffĂ©rente, assise lĂ ce soir et impatiente que le culte se termine, il viendra un jour, je lâespĂšre, oĂč les Ă©cailles tomberont de vos yeux et vous direz Je suis fait pour cela. La raison de mon existence est de voir cela. Tout pointe Ă cette rĂ©alitĂ©. Toute la gloire que jâai trouvĂ©e si attirante ici-bas pointe Ă cela. Tout nâest que poussiĂšres et cendres en comparaison. Il avait raison. La Bible avait raison. JĂ©sus avait raison. » JâespĂšre quâil ne sera pas trop tard lorsque vous rĂ©aliserez cela. Pasteur John Piper vous rĂ©pond prĂ©sente les rĂ©ponses que le pasteur John Piper donne Ă des questions thĂ©ologiques et pastorales difficiles. Ce podcast, créé en partenariat avec Desiring God, vous est offert par Revenir Ă lâĂvangile, un blog et un ministĂšre de Publications ChrĂ©tiennes. Pasteur John rĂ©pondra Ă deux questions chaque semaine. Vous pourrez entendre ses rĂ©ponses sur notre blog, Facebook, Youtube, Apple Itunes Store et sur lâappareil que vous utilisez pour Ă©couter des podcasts. Related
DĂ©sormaisplus proche de PĂąques que de NoĂ«l, la solennitĂ© de lâAnnonciation nous plonge encore davantage dans le mystĂšre du salut : non seulement « rien nâest impossible Ă Dieu », mais pour rĂ©aliser son Ćuvre, Dieu lui-mĂȘme est prĂȘt, en Son Fils, Ă en payer le prix. Non seulement « Dieu a tant aimĂ© le monde quâil a donnĂ©
ReconnaĂźtre lâincrĂ©dulitĂ© Pour la plupart des chrĂ©tiens, lâincrĂ©dulitĂ© semble ĂȘtre un problĂšme mineur. Nous la voyons plutĂŽt comme une question de prĂ©caution, de prudence et de circonspection. Mais en fait lâincrĂ©dulitĂ© met en doute la parole, lâĆuvre et le caractĂšre de Dieu â de maniĂšre craintive, rebelle ou tĂȘtue. Elle exprime ses doutes en paroles et en action. Elle affirme avoir une meilleure comprĂ©hension des choses que Dieu lui-mĂȘme. Elle donne la prioritĂ© Ă nos propres suppositions, prĂ©jugĂ©s et craintes. Regardons quelques caractĂ©ristiques de lâincrĂ©dulitĂ© dĂ©cider soi-mĂȘme de ce que Dieu peut ou ne peut pas faire, de ce quâil fera ou ne fera pas et comment il agira ou nâagira pas. trouver ses propres mĂ©thodes pour accomplir lâĆuvre de Dieu, que ce soit au niveau personnel ou communautaire. tourner ses regards vers nous-mĂȘmes plutĂŽt que vers Dieu. Comme le dit Jim Cymbala dans son livre Fresh faith » LâincrĂ©dulitĂ© se parle Ă elle-mĂȘme plutĂŽt que dâen parler avec Dieu. » PlutĂŽt que de chercher Dieu et dâagir par la foi en accord avec son caractĂšre et ses promesses, nous prĂ©fĂ©rons dĂ©pendre de notre propre comprĂ©hension, de nos propres mĂ©thodes et de notre propre force pour notre vie et notre ministĂšre. Cette tendance Ă lâincrĂ©dulitĂ© est souvent ancrĂ©e dans la crainte, lâorgueil, la rĂ©bellion et dâautres motivations liĂ©es au pĂ©chĂ© Si lâincrĂ©dulitĂ© est motivĂ©e par la peur, elle peut se manifester par des mĂ©canismes dâautoprotection, semblables Ă ceux qui sont causĂ©s par lâinsĂ©curitĂ© et lâinfĂ©rioritĂ©. Si lâincrĂ©dulitĂ© est motivĂ©e par lâorgueil ou la rĂ©bellion, elle peut se cacher derriĂšre un masque de rĂ©alisme, dâintellectualisme ou de bon sens ». Dans lâĂ©glise, lâincrĂ©dulitĂ© se cache souvent derriĂšre un masque dâesprit critique et religieux, comme illustrĂ© par les pharisiens au temps de JĂ©sus. MĂȘme si lâincrĂ©dulitĂ© peut ĂȘtre bien cachĂ©e, elle ne passe jamais inaperçue. La Bible dit clairement que Dieu compte lâincrĂ©dulitĂ© parmi les pĂ©chĂ©s graves, et quâil la juge sĂ©vĂšrement. Avoir la foi, câest croire en Dieu et agir en consĂ©quence. Une grande foi, câest croire que rien nâest impossible Ă Dieu. Selon les paroles de JĂ©sus, cette foi a le potentiel de dĂ©placer des montagnes. Sans la foi, il est impossible de plaire Ă Dieu. HĂ©breux Fruits de lâincrĂ©dulitĂ© Elle entrave la manifestation de la prĂ©sence de Dieu et de sa puissance dans nos vies. Elle nous conduit Ă nous sentir offensĂ©s, dâabord par Dieu et ensuite par ceux qui lui obĂ©issent. Elle nourrit le scepticisme. Elle Ă©touffe la vie de priĂšre. Elle nous rend instables. Elle nourrit une attitude critique. Elle nous rend insensibles au Saint-Esprit et rĂ©duit notre discernement spirituel. Elle empoisonne aussi les autres. Elle encourage lâorgueil et la supĂ©rioritĂ©. Elle met en doute la parole de Dieu et son caractĂšre. Elle considĂšre nos propres idĂ©es comme justes et les place au-dessus des standards de Dieu. Elle dĂ©courage les autres et freine leur foi. Elle attire la colĂšre, la dĂ©sapprobation et la dĂ©ception de Dieu. Elle nous empĂȘche dâaccueillir la prĂ©sence et lâaction du Saint-Esprit. Elle nous conduit Ă vouloir contrĂŽler les choses. ReconnaĂźtre lâincrĂ©dulitĂ© Demandez au Saint-Esprit dâexaminer votre cĆur en parcourant la liste suivante. Cochez ce qui convient Je suis souvent déçu, voire mĂȘme offensĂ©, que Dieu nâagisse pas comme il devrait le faire selon mon opinion, et / ou quâil ne rĂ©ponde pas Ă mes priĂšres comme jâaimerais bien quâil le fasse. Quand jâentends comment dâautres parlent de ce quâils ont vĂ©cu avec Dieu, comment ils ont expĂ©rimentĂ© sa puissance et comment Dieu a exaucĂ© leurs priĂšres, je suis souvent sceptique. Ma premiĂšre rĂ©action est souvent dâanalyser leurs propos et dâessayer de les contredire. Je prĂ©tends que mon esprit critique nâest rien dâautre que de faire preuve de discernement. Je critique souvent la direction de lâĂ©glise dont je suis membre. Jâai tendance Ă me mĂ©fier des autres. Je me demande pourquoi le Saint-Esprit ne me parle pas ou pourquoi il ne semble pas mâutiliser autant que dâautres. Je doute que Dieu parle vraiment aux autres et quâil les utilise comme ils le prĂ©tendent parce que je ne vois pas quâil me parle ou mâutilise de la mĂȘme maniĂšre. Jâai tendance Ă ĂȘtre autosuffisant et indĂ©pendant des autres; et si je suis trĂšs honnĂȘte, je dois admettre que je cherche aussi Ă ĂȘtre indĂ©pendant de Dieu. Je perçois des situations comme Ă©tant impossibles » plutĂŽt que de les voir comme Ă©tant possibles avec Dieu. » Je doute que des personnes puissent changer vraiment. Je ne suis pas confiant en mon autoritĂ© spirituelle par JĂ©sus-Christ. Je ne me sens pas motivĂ© Ă prier constamment et jâai peu dâintĂ©rĂȘt pour la priĂšre dâintercession ou le combat spirituel. La priĂšre est souvent le dernier recours pour moi. Je cherche dâabord Ă trouver moi-mĂȘme des solutions. Mes actions montrent que je crois que Dieu vient en aide Ă ceux qui se dĂ©brouillent par eux-mĂȘmes. Je me sens liĂ© par certaines habitudes ou dĂ©pendances mĂ©canismes de compensation qui se manifestent quand je suis dĂ©couragĂ© ou blessĂ©, quand jâai peur ou quand je me sens dĂ©sespĂ©rĂ©. Mes dĂ©cisions sont souvent basĂ©es sur mes craintes plutĂŽt que sur ce que Dieu dĂ©sire pour moi dans une situation donnĂ©e oĂč aller, comment y arriver, pour moi-mĂȘme, mon conjoint et mes enfants etc.. Je crois que ma situation, mes pĂ©chĂ©s, mes peurs, mon couple, ma vie spirituelle, etc ne changeront jamais. Jâai tendance Ă paniquer quand je reçois de mauvaises nouvelles, ou mĂȘme quand jâapprends la possibilitĂ© que quelque chose de grave pourrait arriver. Jâai tendance Ă me faire du souci et Ă avoir peur de beaucoup de choses. Je crains que mes enfants ou dâautres membres de ma famille ne reçoivent jamais le salut. Je cherche Ă contrĂŽler dâautres personnes, des situations, et mĂȘme Dieu, parce que jâai peur de les lĂącher et de faire confiance Ă Dieu pour quâil les protĂšge, les conduise, les sauve etc. Je suis sceptique en ce qui concerne lâaction surnaturelle du Saint-Esprit aujourdâhui. Jâai peur de prendre le risque de prier courageusement pour que dâautres puissent recevoir la guĂ©rison et la dĂ©livrance. Jâai peur dâagir par la foi en rĂ©ponse Ă des rĂ©vĂ©lations que Dieu mâa donnĂ©es. Les circonstances visibles mâinfluencent davantage que la parole Ă©crite ou personnelle de Dieu et son caractĂšre. Etre affranchi de la peur et de lâincrĂ©dulitĂ© Nous devons reconnaĂźtre que derriĂšre nos peurs se trouvent des mensonges. La peur peut sâenraciner en nous uniquement si nous croyons quelque chose de faux au sujet dâun danger, dâun conflit ou dâune douleur anticipĂ©e. Le problĂšme nâest pas la situation potentielle. Le problĂšme est le mensonge que nous croyons au sujet de la capacitĂ© ou de lâincapacitĂ© de Dieu de nous protĂ©ger, nous fortifier, nous Ă©quiper pour nâimporte quelle situation et de pourvoir pour nous. Nous devons prendre la dĂ©cision de haĂŻr les pĂ©chĂ©s de la peur et de lâincrĂ©dulitĂ© avec une haine sainte. La crainte attriste le coeur de Dieu car elle nie le fait que Dieu pourvoit Ă nos besoins et prend soin de nous. La crainte alimente lâincrĂ©dulitĂ© envers Dieu, son caractĂšre, sa parole et sa puissance. Nous devons confesser tout pĂ©chĂ© spĂ©cifique en lien avec la peur et lâincrĂ©dulitĂ©. Nous pouvons demander Ă Dieu de mettre en lumiĂšre en nous la peur sous toutes ses formes, aussi lĂ oĂč nous nâen sommes pas encore conscients. Cela peut sâavĂ©rer trĂšs utile de demander Ă une autre personne de prier avec nous. Elle pourrait avoir un discernement ou une rĂ©vĂ©lation de Dieu sur un domaine oĂč nous-mĂȘmes sommes aveuglĂ©s. Nous devons renoncer Ă la peur et Ă lâincrĂ©dulitĂ© au nom de JĂ©sus et repousser lâennemi en invoquant le nom de JĂ©sus. Nous devons ordonner Ă lâennemi de nous quitter et tenir ferme dans la foi. Nous pouvons utiliser les 4 R » pour faire cela. Ensuite nous devons agir dans lâesprit opposĂ©. Cela ne suffit pas de confesser nos peurs. Nous devons les confronter avec dĂ©termination, recevoir lâamour de Dieu, nous baser sur ses promesses et remplacer lâincrĂ©dulitĂ© par la confiance en la parole de Dieu et en sa fidĂ©litĂ©. Vivre libĂ©rĂ© de la peur et de lâincrĂ©dulitĂ© Alors que nous grandissons dans notre dĂ©sir et notre capacitĂ© de vivre libre de nos peurs, nous allons devoir faire face Ă des domaines dans lesquelles nous avons peu ou pas dâexpĂ©riences prĂ©alables. En regardant nos propres ressources au niveau physique, psychique, Ă©motionnel, etc., nous allons rĂ©aliser quâelles ne suffisent pas pour faire face Ă tous les combats dans notre vie et notre ministĂšre. Nous commençons alors Ă voir quâil y a un Ă©cart immense entre ce que nous pouvons accomplir par nos propres forces et ce que nous pouvons accomplir par la puissance surnaturelle du Saint-Esprit. Cet Ă©cart peut ĂȘtre franchi si nous ne regardons pas les limites de nos capacitĂ©s, mais si nous faisons des pas de foi pour accomplir ce que JĂ©sus nous a demandĂ© de faire. Chaque fois que nous faisons de tels pas de foi et que quelque chose de surnaturel se passe, notre foi et notre confiance sont fortifiĂ©es. Alors que la confiance grandit, les peurs diminuent ! Faisons alors les dĂ©clarations suivantes Je veux renoncer Ă la peur, Ă la crainte et au doute, et je veux les remplacer par la foi et la confiance en la parole de Dieu, son caractĂšre et sa puissance. Je ne veux pas vivre seulement par ce que je vois, par ce que je perçois par mes cinq sens et par mes rĂ©actions Ă©motionnelles, mais par la parole de Dieu et ses promesses. Je veux toujours chercher Ă honorer Dieu et Ă ne pas porter atteinte Ă sa rĂ©putation ni Ă celle de ceux qui vivent par la foi et dans lâobĂ©issance envers lui. Je veux demander Ă Dieu que ma foi puisse grandir chaque jour. Je veux passer plus de temps Ă lire la parole de Dieu afin que je puisse mieux connaĂźtre lâĆuvre de Dieu, son caractĂšre et ses promesses. Je veux apprendre Ă Ă©couter sa voix et Ă agir en consĂ©quence. Je ne veux pas vivre dans la rĂ©bellion contre Dieu et je ne veux pas craindre les consĂ©quences de mon obĂ©issance envers lui. Je ne veux pas cacher un esprit incrĂ©dule et critique sous le masque de la prudence, du rĂ©alisme ou du discernement. Je veux mâattendre Ă ce que Dieu accomplisse ses promesses; je ne veux pas me fier Ă mes propres plans, chercher mon propre confort ou suivre mes mĂ©canismes de contrĂŽle et de compensation. Je veux faire des pas de foi courageux et servir les autres comme JĂ©sus a servi. Je veux vivre et servir avec confiance en utilisant lâautoritĂ© que JĂ©sus mâa dĂ©lĂ©guĂ©e. Je ne veux pas me baser sur mes sentiments ou sur les circonstances, mais croire pleinement que Dieu prend soin de moi, me protĂšge et mâĂ©quipe. Je ne veux pas craindre lâaction surnaturelle du Saint-Esprit et ne pas me rĂ©volter contre ce quâil fait. Je veux dĂ©velopper une culture de foi autour de moi, en commençant par ma famille, mon ministĂšre, mon Ă©glise et mes amis. Passages bibliques LâincrĂ©dulitĂ© Psaume Ils ont tenu des propos contre lui Dieu peut-il dresser la table au dĂ©sert ? » Câest ainsi quâil a frappĂ© le rocher, lâeau a coulĂ©, des torrents ont jailli. Pourrait-il aussi nous donner du pain ou procurer de la viande Ă son peuple ? » LâEternel entendit et sâemporta, il alluma un feu contre Jacob, contre IsraĂ«l Ă©clata sa colĂšre, car ils nâavaient pas fait confiance Ă Dieu, ils nâavaient pas comptĂ© sur son secours. Matthieu Câest pourquoi je vous dis ne vous inquiĂ©tez pas en vous demandant Quâallons-nous manger ou boire ? Avec quoi allons-nous nous habiller ? » La vie ne vaut-elle pas bien plus que la nourriture ? Et le corps ne vaut-il pas bien plus que les habits ? Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs, ils ne sĂšment ni ne moissonnent, ils nâamassent pas de provisions dans des greniers, et votre PĂšre cĂ©leste les nourrit. Nâavez-vous pas bien plus de valeur quâeux ? Dâailleurs, qui de vous peut, Ă force dâinquiĂ©tude, prolonger son existence, ne serait-ce que de quelques instants ? Quant aux vĂȘtements, pourquoi vous inquiĂ©ter Ă leur sujet ? Observez les lis sauvages ! Ils poussent sans se fatiguer Ă tisser des vĂȘtements. Pourtant, je vous lâassure, le roi Salomon lui-mĂȘme, dans toute sa gloire, nâa jamais Ă©tĂ© aussi bien vĂȘtu que lâun dâeux ! Si Dieu habille avec tant dâĂ©lĂ©gance la petite plante des champs qui est lĂ aujourdâhui et qui demain sera jetĂ©e au feu, Ă plus forte raison ne vous vĂȘtira-t-il pas vous-mĂȘmes ? Ah, votre foi est encore bien petite! Matthieu Aussi ne fit-il lĂ que peu de miracles, Ă cause de leur incrĂ©dulitĂ©. HĂ©breux La foi est une façon de possĂ©der ce quâon espĂšre, câest un moyen dâĂȘtre sĂ»r des rĂ©alitĂ©s quâon ne voit pas. HĂ©breux Or, sans la foi, il est impossible de lui ĂȘtre agrĂ©able. Car celui qui sâapproche de Dieu doit croire quâil existe et quâil rĂ©compense ceux qui le cherchent. 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